On sait que l’’autoroute A7, est passée à 50 km/h chaque matin, de Ternay à Feyzin où a été créée une voie de covoiturage. Ce qui fait hurler les automobilistes d’autant que cette limitation qui a amené à passer brutalement de 110 km/h à… 50 km/h, n’est absolument par respectée et ne fluidifie pas pour autant la circulation. Or, on apprend de la part de la DIR (Direction Interdépartementale des Routes) Centre-Est qu’une évaluation est prévue début mai « pour vérifier l’opportunité de relever la vitesse ».

Qui plus est dans un courrier dont vivre-vienne s’est déjà fait l’écho, la politique est entrée en lice de cette polémique avec un courrier envoyé par Thierry Kovacs, président de Vienne Condrieu Agglomération à Fabienne Buccio, la préfète de la région Auvergne Rhône-Alpes, expliquant que «  la différence de vitesse entre les rares véhicules qui respectent cette limitation et tous les autres qui continuent à rouler à des vitesses plus élevées, entraînent de gros problèmes de sécurité. »

Pour les services de l’État, cette vitesse a été choisie « pour assurer la sécurité des usagers en réduisant le différentiel entre les deux files de droite et la voie réservée au covoiturage où le trafic se veut plus fluide. »

« Un point de la situation prévu en mai »

De son côté sollicitée par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes, la DIR Centre Est précise et c’est nouveau, qu’un « point de la situation » est prévu début mai.

Précisément, « une évaluation est prévue pour vérifier l’opportunité de relever la vitesse à 70 km /h. Cette évaluation permettra d’objectiver les différentiels de vitesse. Pour qu’elle soit pertinente, il est nécessaire de disposer d’un temps d’observation suffisant », a ainsi indiqué à France 3 une responsable de la communication de ladite DIR Centre-Est

Or, il avait été annoncé que cette mesure de restriction de la vitesse à 50 km/h sur cette partie de l’A7 était expérimentale et devait s’étaler sur… deux années.

En prévoyant donc un « point de situation » début mai, l’État semble assurément revenir en arrière.

Les prémisses d’un recul qui serait bienvenu ? On sera vite fixé…