Depuis son déménagement, le 19 septembre, de la salle du Manège à l’Espace Saint-Germain, vers le bâtiment l’Ellipse situé à quelques centaines de mètres de là, ce dernier ronronnait quelque peu, attirant en moyenne un peu plus d’un millier de personnes désireuses de se faire vacciner par semaine. Une situation qui permettait d’ailleurs d’accueillir de nombreux candidats au vaccin venus en fin de journée, sans rendez-vous. Ils étaient acceptés.

Ce n’est plus le cas depuis les déclaration d’Olivier Véran, le ministre de la Santé, hier, annonçant l’ouverture des doses de rappel pour tous les adultes de plus de 18 ans, dès demain samedi 27 novembre.

Depuis quelques jours, en effet, les appels avaient tendance à augmenter, tout le monde s’attendant à ce type de mesure, accentué par le fait qu’en absence de 3ème dose, le pass sanitaire ne sera plus opérationnel à partir du 15 décembre. Une obligation qui s’avère efficace !

D’où la décision des autorités de santé locales, comme le confirme Jacques Boyer, conseiller municipal à Vienne, délégué à la Santé, d’augmenter la capacité du centre de vaccination de l’Ellipse à l’Espace Saint-Germain, à 1 780 doses par semaine à partir de lundi prochain 29 novembre, au lieu de 1 250 en moyenne hebdomadaire, actuellement. Le centre de vaccination viennois sera également ouvert les samedi 4 et 11 décembre.

Pour répondre à une demande qui va s’avérer sans nul doute grandissante au fil des jours, le centre de vaccination viennois va même se doter de la capacité de monter jusqu’à 1 800 à 1 900 doses de vaccin hebdomadaires. Mais pas au-delà. “Vu leur superficie, les locaux ne sont pas extensibles”, explique Jacques Boyer. Et ce dernier d’ajouter : “Ce que l’on fera sans doute consistera à allonger les plages horaires d’ouverture du centre de vaccination.”

Cela va s’avérer nécessaire, car les dernières mesures concernant la 3ème dose de vaccin vont toucher en France près de 19 millions de personnes !

A savoir néanmoins que l’on peut également se faire vacciner chez son médecin de ville, chez les infirmiers, les pharmaciens, voire même votre kiné, etc.

Qui plus est, cette fois, comme l’a souligné Olivier Véran, 25 millions de doses sont actuellement déjà stockées dans les frigos, soit plus que la demande escomptée…