En cette période de confinement, faire ses courses est désormais l’une des rares raisons pour lesquelles il est possible de sortir de chez soi. A condition de respecter des mesures de précaution, bien sûr…

Comment s’est alors passé le marché de Vienne en ce samedi matin et qui avait été maintenu, ce qui a été critiqué par certains pour ses risques de contamination ?

Les clients ont-ils respecté les consignes, c’est-à-dire l’éloignement des uns des autres d’un mètre minimum ; le fait, notamment de ne pas toucher les aliments comme à l’ordinaire…?

Et bien évidemment, pas d’attroupement, des discussions réduites au minimum.

Globalement, plutôt oui, même si ce n’était pas toujours le cas, notamment en matière d’éloignement, l’instinct grégaire prenant parfois, de temps à autre, le dessus  ; du moins pour ce que nous avons vu. On pouvait également noter que ce matin, beaucoup, clients et commerçants, portaient, soit des masques, soit des gants, soit les deux.

Tout en tout cas avait été organisé par la Ville pour que les contacts entre les chalands soient a minima. Seuls les commerces alimentaires étaient autorisés et du fait de l’absence des autres commerces non alimentaires, des espaces libres, parfois vastes, étaient aménagés entre les stands des commerçants.

En fait, seule à peine une petite centaine de stands avait répondu présente contre environ trois cents d’ordinaire. On les retrouvait autour de la place de Miremont, cours Romestang et quelque rues proches comme les rues Ponsard ou Chantelouve, d’une part ; et place Saint-Pierre d’autre part.

Rien à voir non plus avec la forte affluence ordinaire du samedi matin, mais selon les commerçants, néanmoins un flux régulier de clients qui a commencé tôt le matin et s’est poursuivi dans la matinée.

Si des policiers municipaux étaient présents, ils ne demandaient pas aux passants la désormais fameuse « Attestation de déplacement obligatoire ».

Bref, un marché à l’atmosphère très spéciale, mais qui semble-t-il s’est déroulé globalement selon les normes édictées. Un gage de sa pérennité, tant que dure le confinement ?