On imagine les énormes déceptions des directeurs de salles de cinéma et de théâtre, des responsables de musées qui avaient tout préparé pour ré-ouvrir leurs salles à partir du 15 décembre. Mais aussi des spectateurs que nous sommes qui espéraient trouver du réconfort en ressortant au cinéma, au spectacle… C’est raté !

Avec quelques mots bien insuffisants de réconfort, Jean Castex, le premier ministre a douché leurs espoirs de réouverture. Ce sera pas avant trois semaines, après les Fêtes de fin d’année. Il en sera d’ailleurs de même pour les stades qui espéraient retrouver du public, c’est non également.

En revanche, comme prévu, nous allons troquer le confinement (souple) actuel, le mardi 15 décembre pour un couvre-feu qui contrairement au précédent débutera à 20 h et non pas à 21 h. Et durera jusqu’à 6 h du matin, le lendemain.

Ce couvre-feu « sera strictement contrôlé avec des possibilités de dérogation limitées », a précisé le chef du gouvernement.

Finies donc, sauf le soir et la nuit, les attestations de sortie. On pourra à nouveau passer d’une région à l’autre et dans une certaine mesure profiter des Fêtes de noël.

Autre restriction du premier ministre : si le couvre-feu sera levé le 24 décembre pour la soirée et la nuit de Noël, il sera maintenu pour la Saint-Sylvestre, le 31 décembre. Et pour ces deux réveillons, Jean Castex a tenu à rappeler la règle “de six adultes maximum à table”, le calcul ne comprenant pas les enfants.

La raison, bien sûr, limiter au maximum les interactions sociales et éviter que le virus qui n’a pas baissé la garde reprenne de plus belle.

La baisse continue des personnes infectée est en effet stoppée depuis quelques jours et le plancher des 10 000/11 000 cas n’arrive pas à être enfoncé à la baisse. Emmanuel Macron avait fixé la barre à 5 000 contaminations jours pour ouvrir un peu plus les vannes. On en est loin…

La grande crainte du gouvernement est bien sûr la possibilité d’une troisième vague qu’il veut absolument éviter. Nous aussi !