Comme pour l’usine Yoplait à Vienne qui chauffe des immeubles du quartier d’Estressin, la Papeterie Ahlstrom-Munksjö de Pont-Evêque va pouvoir assurer le chauffage, non seulement de l’hôtel-de-ville de la commune, mais aussi du collège et de l’équivalent de 900 logements.

Evoqué dans le cadre de la campagne des élections départementales par Martine Faïta, maire de Pont-Evêque, la délibération qui permet désormais de mettre en œuvre ce réseau de chaleur a été votée lors conseil municipal épiscopotain, le lundi 31 mai.

Le concept est simple : il s’agit de récupérer la chaleur de la papeterie Ahlstrom installée sur la commune et inutilisée, ce que l’on appelle “la chaleur fatale”, pour assurer le chauffage urbain.

En l’occurrence le projet qui devrait déboucher en 2022 va consister à récupérer près de 70 % de cette “chaleur fatale” et d’assurer le chauffage de l’équivalent de 900 logements.

Menée par la société Dalkia qui déploiera près de 4 km de canalisations d’eaux chaudes, ce projet va permettre de chauffer non seulement l’hôtel-de-ville de Pont-Evêque, mais aussi le collège, ainsi que des immeubles dans les quartiers du Plan des Aures et des Genêts.

Une opération qui va permettre d’économiser beaucoup de CO2 et qui représente un investissement de 3,6 millions d’euros, subventionnés à hauteur de 1,73 millions d’euros par l’Ademe, l’Agence de la transition écologique ; soit in fine un coût pour la Ville de l’ordre de 1,80 million d’euros.

Une opération, précise Martine Faïta située dans le cadre de la démarche “Territoire à Energie Positive” (Tepos) de Vienne Condrieu Agglomération qui vise à fortement diminuer l’empreinte carbone de l’Agglo.

Photo-L’hôtel-de-ville de Pont-Evêque va être chauffé par l’usine Ahsltrom.