Bonne nouvelle, le déconfinement progressif se passe pour l’heure sous de bons auspices. En France ce matin plus aucun département n’excède les 400 de taux d’incidence (*), niveau au-dessus duquel un département devrait stopper le déconfinement, selon Emmanuel Macron.

L’Isère est encore dans une meilleure posture puisque le taux d’incidence a encore chuté tout au long de la semaine, passant enfin sous la barre des 200 (185, ce matin), alors qu’il culminait à plus de 400 il y a un mois.

L’épidémie régresse donc depuis environ une semaine, comme en témoigne le taux de reproduction du virus au niveau national : 0,87 (au-dessus de 1 : une progression).

Comme on peut le voir sur le graphique ci-dessous, toutes les courbes sont à la baisse en Isère : hospitalisation, comme les entrées en réanimation. Une situation encore fragile car le nombre de décès lui stagne depuis deux semaine : en moyenne, toujours quatre décès quotidiens.

L’accélération de la vaccination joue sans doute un grand rôle dans ce lent déclin actuel de la pandémie : hier, 297 406 personnes étaient vaccinées en Isère, soit 23,26 % de la population. On se rapproche du quart des Isérois vaccinés.

Si l’on rajoute à ce pourcentage près de 20 % des Isérois ayant attrapé le virus (asymptomatique ou non), ce serait donc près de 45 % de la population du département qui aurait développé des anticorps. Ceci expliquant sans doute cela, même si l’on n’a pas encore atteint le taux d’immunité.

(*) Nombre de cas de Covid 19 pour 100 000 habitants.