L’action se voulait symbolique, mais forte.

Suite aux résultats bien pauvres de la Cop26, 200 organisations et ONG de 54 pays ont signé ce qu’elles ont appelé” l’Accord de Glasgow “pour impulser le changement que nos dirigeants sont incapables de faire”, était-il annoncé dans cet accord.

D’où appel de ces associations et collectifs aux militants écologistes du monde entier, pour mener des actions entre le 15 et le 22 novembre sous le “#CollapseTotal”.

Un appel entendu à Vienne puisque hier soir mardi 16 novembre, cours de Verdun les groupes locaux d’Attac, Extinction Rebellion et Anvcop21 ont déposé une gerbe devant un monument aux morts climatiques monté pour l’occasion.

Une action qui visait à rappeler pour les membres de ce collectif viennois que “ selon les chiffres de l’ONU, les catastrophes climatiques ont fait 2 millions de morts au cours des 50 dernières

années et 254 millions de personnes déplacées sur les 10 dernières années, tandis que sur la période de 2000 à 2019, le coût économique des catastrophes climatiques s’est élevé à 2004 milliards de dollars.”

La cible privilégiée de ces militants écologistes est le pétrolier français Total : “depuis plus d’un demi-siècle, les gouvernements, les investisseurs et les dirigeants de sociétés comme Total sont

pleinement conscients des conséquences de leurs décisions sur la perte généralisée de la biodiversité et la destruction de toute forme de vie. 50 ans de rapports scientifiques et de mobilisation citoyenne ; 50 ans de promesses non tenues ; de désinformation, de greenwashing, de lobbying.”

Il s’agissait donc pour les acteurs de ce dépôt de gerbe “symbolique non violent, sur l’espace public, près de la station Total à Vienne. de rappeler la responsabilité de la multinationale Total.”

L’idée est pour eux, “que la société civile propose son propre plan d’action, et n’attende plus des gouvernements et des institutions internationales qu’ils le fassent. Notre objectif est d’utiliser la désobéissance civile comme notre principal (mais pas exclusif) outil pour atteindre les réductions d’émissions nécessaires pour éviter une augmentation de la température de 1,5°C d’ici 2100.”