Aujourd’hui dimanche 27 septembre, l’Azerbaïdjan a lancé tôt ce matin « une offensive de grande ampleur «  sur l’ensemble de la ligne de contact avec la République d’Artsakh ou Haut-Karabakh, territoire peuplé essentiellement d’Arméniens.

C’est ce que dénoncent les représentants viennois du Cercle d’Amitié France-Artsakh.

«  Cette nouvelle agression survenant après toute une série de provocations, après des attaques contre l’Arménie en juillet et après le recrutement par l’Azerbaïdjan de djihadistes syriens convoyés par la Turquie, (après le refus par Bakou d’une mission d’observation de l’OCSE prévue le 1 octobre prochain) constitue une nouvelle menace envers la paix et la sécurité régionales », estime l’association.

Selon elle, « La République d’Artsakh compte déjà des victimes civiles – femmes et enfants – fauchées dans leur sommeil. La capitale Stepanakert a également été touchée. »

Et d’évoquer des « agissements criminels conduits en dépit des mises en garde répétées du groupe de Minsk de l’OSCE et des appels internationaux pour un règlement pacifique du conflit. »

En conséquence, le Cercle d’Amitié France-Artsakh demande à ce que «  les instances internationales compétentes prononcent des sanctions politiques contre ce régime. »

Un appel qui a déjà reçu un écho auprès du gouvernement français qui «  s’est dit dimanche vivement préoccupé par les affrontements au Haut-Karabakh et a appelé les deux camps à cesser immédiatement les hostilités et à reprendre le dialogue. »