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Pas encore prête à prendre le pouvoir ? La soirée Jazz à Vienne consacrée le mercredi 4 juillet, à la « new generation » n’a pas trop fait recette, question jauge : à peine 3 000 festivaliers sur les gradins, effectivement plutôt jeunes.

Une soirée de d’jeuns musiciens, par ailleurs fort éclectiques.

Passons vite sur les Canadiens de « Badbadnotgood », en première partie, pleins de bonnes intentions, mais manquant quelque peu de densité et de relief.

Le courant est en revanche passé à 100 % avec Cory Henry et ses « Funk Apostles », qui s’était déjà remarquer en clôturant à 6 heures du matin la 36ème édition de Jazz à Vienne lors de la All Night Jazz.

Aux commandes de son orgue Hammond, c’est un organiste aussi époustouflant que Rhoda Scott, mais dans un genre différent, à la rencontre du gospel et… et du funk, ses doigts brûlent de swing. Ses apôtres ne manquent pas non plus de groove : en reprenant quelques chauds standards dont l’immortel « Stayin’Alive » des Bee Gees qu’il a étiré au maximum pour le plus grand bonheur d’une fosse particulièrement ondulante. Convaincant.

Retour en dernière partie à un jazz plus cérébral avec R+R=Now mené par le pianiste Robert Glasper et le saxophoniste Terrace Martin. Musicalement, la plus belle partie de la soirée, même si elle fut moins dansante…

Bref, une photographie musicale intéressante de ce qui nous attends peut-être musicalement dans le futur…