Les Fêtes de fin d’année approchent : rien d’étonnant à ce que dans leur chocolaterie nouvellement installée sur un site qui accueillait auparavant un apiculteur, Basile et Téa s’activent du matin au soir.

Basile et Téa : telle est l’enseigne qui s’affiche sur la devanture de leur chocolaterie située à l’extérieur de Pont-Evêque et devant laquelle passent de nombreuses voitures, cyclistes et joggeurs.

“Nous n’avions pas prévu de créer un magasin sur place, mais de plus en plus de gens s’arrêtant, nous avons dû répondre à la demande !”, s’exclame Téa.

Installés depuis un an à cet endroit, Basile et Téa font en effet l’objet d’une communication flatteuse par le seul bouche-à-oreille qui peu à peu a permis à leur commerce de s’enfler. Ainsi, en un an, ils ont transformé près d’une tonne de chocolat émanant de leur fournisseur de fèves transformées, un “couverturier” normand, Michel Cluizel. En 2022, les jeunes chocolatiers escomptent doubler la mise avec un volume de vente de près de 2 tonnes…

                                                        Le design et le packaging sont lyonnais : le père de Téa est imprimeur à Lyon, il les a accompagnés dans leur aventure

Ils sont installés depuis un peu plus d’an an, mais déjà, leur gamme de produits chocolatés impressionne : des tablettes de chocolat, en passant par des confiseries, à base, bien sûr de chocolat ; des bonbons dont une spécialité qu’ils ont créée et dont ils sont fiers, la ChoupaChok (praline, noix de pécan, guimauve…) ; mais encore, des truffes ; des dragées ; une pâte à tartiner chocolat à base de noisettes ; des sablés ; des marrons glacés, etc. Plus d’une vingtaine de références chocolatées au total…

Ils ont suffisamment d’espace pour travailler avec Arnaud, leur apprenti : près de 160 mètres carrés dont une chambre froide, nécessaire pour la bonne conservation du chocolat, une fois le produit fini. Un lourd investissement a été nécessaire pour adapter les lieux à la fabrication du chocolat, mais leurs solides CV a mis les banques en confiance : près de 70 000 euros ont été nécessaires. Avantage : “Nous avons la possibilité de produire en grande quantité”, se félicitent d’une même voix, Basile et Téa.

Si Basile et Téa vendent à demeure, le plus gros de la commercialisation de leurs friandises chocolatées passe par la vente en ligne sur leur propre site, et des distributeurs. Ils vendent aussi sur le marché de Pont-Evêque et d’Annonay et espèrent être présents sur celui de Vienne, le samedi matin, l’année prochaine.

“Nous aimerions bien aussi travailler avec les comités d’entreprise”, escompte Basile. Dans cette optique, les deux chocolatiers développent aussi désormais des box cadeaux.

Basile Cognet, Croix-Roussien de 27 ans et Téa Zerdoun, Viennoise de 23 ans, ont exactement les mêmes diplômes : un CAP de pâtissier et de chocolatier, d’abord, puis un Brevet technique de métier. Normal : ils se sont connu à Mercurey en Bourgogne, dans un CFA, lors de leur formation. Et ne se sont pas quitté depuis, jusqu’à travailler ensemble désormais, apportant chacun leur sensibilité et leur passion, d’où leur grande créativité…