La demande est déjà extrêmement forte. Que va faire l’Etat pour vacciner, non seulement les personnes prioritaires et notamment celles connaissant des comorbidités, en plus des habitants de plus de 65 ans, désormais éligibles, « pour se faire vacciner avec l’un des trois vaccins disponibles », comme l’a annoncé Emmanuel Macron.

Le préfet de région a répondu à cette question en annonçant « une forte augmentation des doses de vaccins allouées à la région, en avril ». Ce qui va permettre « d’ouvrir de nouveaux créneaux de livraison. »

Et de donner des chiffres précis. Jusqu’à présent la région se voyait allouer chaque semaine de mars 85 000 doses de vaccins. Dès avril ce chiffre va monter à 203 000, chaque semaine, assure Pascal Mailhos, le préfet de région.

Sur cette dotation, les ¾ des doses serviront à la vaccination dans les centres de vaccination où des créneaux de rendez-vous sont ouverts.

Le quart restant « permettra d’approvisionner des dispositifs comme les unités mobiles de vaccination ou des centre dédiés à la vaccination des personnels de santé. »

A noter qu’une grand part de ces doses seront des vaccins Pfizer-BioNTech. « Mais dans le même temps, la vaccination en ville se poursuivra avec le vaccin AstraZeneca », précise le préfet. Il s’agit des vaccinations réalisées par les personnels de santé de ville : médecins, pharmaciens et infirmiers.

Pour ce faire également, d’autres sites de vaccination en plus des 130 existant actuellement dans la région seront ouverts.

La prise de rendez-vous est possible dès ce jeudi (mais probablement toujours pas facile) via le site Internet www.sante.fr