Les Lyonnais se plaignent actuellement de la multiplication des tags à Lyon, les murs étant les victimes collatérales des manifestations à répétition suite aux manifestations et différents mouvements contre la réforme des retraites.

Mais le phénomène, accentué par la crise sociale actuelle, est aussi antérieur.

Ces tags multipliés en grand nombre exaspèrent à telle enseigne qu’un Lyonnais après avoir envoyé de nombreux mails aux élus, a lancé une pétition.

Cette pétition a été initiée par Edouard Hoffman un riverain du 1er arrondissement de Lyon.

Cette pétition a déjà recueillie près de 2 000 signatures !

« On laisse les bas d’immeuble totalement maltraités, c’est inacceptable! », s’insurge Edouard Hoffman, en donnant l’exemple les bâtiments des pentes de la Croix-Rousse, secteur classé à l’Unesco, criblés de tags (photo ci-dessous).

Pour lui, accentué ces dernières semaines, ce phénomène de tags perdure depuis trop longtemps à Lyon.

Il demande à la mairie l’enlèvement de ces graffitis, ainsi que la création d’une brigade spécialisée.

Du côté de la mairie on rétorque que plus de 300 interventions ont été réalisées de mi-janvier à début avril, sur des graffitis réalisés en marge du mouvement social.

Le maire de Lyon met aussi en avant sur Twitter les difficultés rencontrées sur certaines interventions notamment sur des tags difficiles d’accès et sur les sites classés. Ces derniers nécessitent respectivement : du matériel tel que des nacelles, voire ncore une restauration par des professionnels. « Un processus de nettoyage minutieux, qui nécessite un travail de plusieurs jours », reconnaît Grégory Doucet.

Selon notre confrère Le Figaro, c’est la société HTP centre Est qui est chargée par contrat avec la municipalité du nettoyage des façades jusqu’en 2024.

Les commerçants et particuliers qui souhaitent faire enlever un graffiti doivent ainsi souscrire à un contrat appelé « façade nette » auprès des services de la ville, puis demander le nettoyage par téléphone ou mail. Il leur en coûtera 15,90 euros de redevance annuelle par mètre linéaire de façade pour les particuliers (17,40 euros si l’immeuble a moins de 2 ans) et 88,80 euros pour les commerçants, quelle que soit la taille de la devanture.

Photo-C News