Les éboueurs de la Métropole de Lyon ont repris le travail, mettant fin à une grève de… 17 jours. En revanche, le mouvement de grève se poursuit à Lyon et Villeurbanne, où la collecte des déchets est assurée par une entreprise privée, Pizzorno.

Vendredi matin, réunis en assemblée générale dans les dépôts de Gerland et Villeurbanne, les agents de la Métropole de Lyon chargés de la collecte des déchets ont voté la fin de la grève.

Ils ont accepté un accord négocié avec la Métropole de Lyon avec plusieurs propositions dont une revalorisation salariale et la non-mise en place de tournée avec un seul agent à l’arrière.

En conséquence, le ramassage a repris vendredi dans les communes de la Métropole, hors Lyon et Villeurbanne, et le retour effectif à la normale est prévu pour mardi et mercredi

C’est ce que confirme David Kimelfeld, le président de la Métropole dans un communiqué : « Je me réjouis que les agents de la collecte aient repris le travail ce matin après 17 jours de grève. La négociation de ces derniers jours avec le collectif et les organisations syndicales a abouti à  un accord qui permet d’améliorer les conditions de travail des agents et de reconnaître la pénibilité de ces métiers de la collecte. Ces avancées ont été faites sans renoncer au travail que je mène actuellement avec les organisations syndicales sur la réduction des inégalités de rémunération des agents de la Métropole… »

Il reconnaît cependant qu’ « il faudra plusieurs jours pour revenir à une situation normale : la Métropole mobilise tous les moyens nécessaires pour y parvenir le plus rapidement possible. »

La situation est en revanche différente à Lyon et Villeurbanne où la collecte des déchets est gérée par une entreprise privée, Pizzorno. Des salariés de l’entreprise ont entamé un mouvement le 2 avril.

Les grévistes réclament 300 euros net de plus par mois et souhaitent un alignement de leurs salaires et de leurs conditions de travail sur leurs homologues de la Métropole…

Pas tout-à-fait fini, donc…