Galerie photos : cliquez sur l’image. Le quartier tel qu’il se présentera après les travaux et le musée du Textile.

Après Malissol et le Plan des Aures qui ont bénéficié d’importants travaux dans le passé, c’est au tour de la Vallée de Gère d’être au cœur d’un grand plan visant à lui donner un nouveau visage.

Ce quartier mal considéré, enclavé, va s’engager pour cinq ans dans d’importants travaux qui vont concerner à la fois la voirie, l’habitat et les bâtiments publics pour le rendre à nouveau attrayant. Près de 5 000 Viennois habitent sur l’ensemble du quartier. La partie concernée par ce plan de rénovation touche près de 2 700 habitants.

Le Top départ de cette opération renaissance a été donné jeudi dernier par Thierry Kovacs, maire de Vienne lors d’une réunion de concertation qui a rassemblé de nombreux habitants dans le futur musée du Textile. Un musée qui se veut le symbole du renouveau de ce quartier puisqu’il devrait drainer de nombreux touristes : il sera inauguré en septembre.

Après la longue phase d’études et de négociations avec l’Etat, place donc désormais aux travaux. Ils vont démarrer.

L’opération renaissance de la Vallée de Gère qui va durer cinq ans représente un investissement de 23 millions d’euros, dont 6 à la charge de la Ville de Vienne, 3 pour l’Agglomération ; 3,1 millions pour l’Etat et 2,4 millions pour le Département.

Si l’on additionne les 6,7 millions d’euros déjà investis, dans le musée du Textile, notamment, l’investissement global représentera au final 30 millions d’euros.

« L’objectif : améliorer le cadre de vie, les conditions de vie et la création d’espaces publics de qualité en revalorisant à la fois le bâti et le cadre naturel, en l’occurrence, la Gère », expliqua en ouverture, Thierry Kovacs.

Un vrai centre, « comme un village » va être créé place de la Fûterie dont une partie sera piétonnisée et où les commerces seront développés, tandis que le parking sera agrandi (+ 22 places), comme d’ailleurs, non loin de là, place Drapière. Déjà, un cabinet médical est en train de s’installer. Un feu tricolore et une zone 30 seront instaurés pour permettre une traversée de la rue plus facile et moins dangereuse qu’actuellement.

Place Drapière et place des Palabres, ainsi que sur les bords de Gère, les espaces publics vont être réaménagés.

A l’instar de l’ancienne usine Teytu « hachélémisée » et 100 appartements du quartier Saint-martin feront l’objet d’importants travaux de réhabilitation. Dans le même temps, deux bâtiments de 25 logements vont être rasés pour être transformés en espace public. Les habitants seront relogés.

De même, le Belvédère sur la Gère sera également agrandi et les trottoirs élargis à partir de la place Saint-Louis.

Locagère qui accueille le centre social et le théâtre Saint-Martin vont aussi être restaurés et réhabilités : ils resteront tous deux sur place, tandis que la bibliothèque prendra, elle, la direction du musée du Textile.

Dernière annonce enfin : deux micro-turbines seront installées dans le lit de la Gère, aux seuils Dyant et Béal « capables de fournir l’électricité nécessaire à l’ensemble de l’éclairage public de la Ville », détailla Thierry Kovacs.

Vous voulez en savoir plus sur ce projet complexe qui va donc durer cinq ans ? Une « Maison du projet » sera bientôt installée dans le quartier pendant les travaux où toutes ces opérations seront détaillées…