C’est la question du moment : allons-nous enfin pouvoir ôter ce masque omniprésent au bureau, à l’école, dans les transports ? Et circuler librement, sans avoir à montrer un QR Code pour entrer au théâtre ou dans un train ?

Pour Olivier Véran, le ministre de la Santé, le moment de la délivrance se rapproche à grands pas.

« A la mi-mars, on pourrait commencer à se poser sérieusement la question du port du masque en intérieur et du pass vaccinal », a déclaré le ministre de la Santé sur Franceinfo, hier matin ; ce qui tranche avec le calendrier qui avait été fixé auparavant par ce même gouvernement, soit l’objectif de la fin mars, début avril pour la levée, en partie du moins, du pass vaccinal.

Le gouvernement a déjà annoncé la fin du masque en intérieur dans les lieux soumis au passe vaccinal à partir du 28 février, notamment les restaurants ou les salles de spectacle.

Olivier Véran dont les propos sont en général bien pesés signifie que le masque pourrait être enlevé également dans les transports en commun, et dans les autres lieux clos non soumis au passe vaccinal.

Cependant, le ministre de la Santé a précisé que le pass vaccinal pourrait être conservé un peu plus longtemps que la mi-mars dans les lieux les plus à risque, comme les discothèques, par exemple qui ont pu reprendre hier leurs activités.

Il précise néanmoins que “ le calendrier d’assouplissement sera « conditionné et proportionné à la situation épidémique telle qu’observée à la mi-mars ».

Ça continue à baisser

De fait, l’épidémie continue de refluer rapidement , avec des contaminations qui baissent fortement : au niveau national, elles ont reculé de 44 % hier  sur une semaine et les hôpitaux commencent aussi à se désemplir : – 11 % de patients dans les services de soins critiques de l’Hexagone, – 10 % pour les décès, hier encore.

Au niveau régional, si le rythme de baisse perdure, l’on devrait repasser très prochainement sous la barre des 1 000 de taux d’incidence (1 142 dans le Rhône et 1 324 dans l’Isère, hier où le nombre de patients en réanimation est passé sous la barre des 50 personnes) ; et ce, alors que l’on dépassait dans ces deux départements la barre des 4 000 de taux d’incidence, il y a encore trois semaines !