C’est le grand paradoxe du moment sur le front du Covid-19.

Jeudi dernier le 1er ministre Jean Castex a annoncé un calendrier précis des allégements sanitaires, en deux temps, les 2 et 16 février, donc très prochainement, tablant sur un ralentissement de la pandémie. Or, celle-ci fait de la résistance en Isère.

Le taux d’incidence (cas de contamination pour 100 000 habitants) est en effet remonté hier en Isère au-dessus de la barre (très élevée) des 4 000 : 4 049 très précisément. Peu de départements sont désormais dans cette situation.

Les 1er médicament anti-covid-19 arrive en pharmacie cette semaine

En noir sur la carte ci-dessus, ils sont essentiellement situées en Auvergne-Rhône-Alpes.

Une des explications : le variant omicron représente désormais…98 % des contaminations dans le département.

Seule bonne nouvelle : comme au plan national (- 3 %),le nombre de patients en services de réanimation a très légèrement diminué avec 75 personnes en “réa”, le 22 janvier, contre 77, le 12 janvier. Il n’y a heureusement pas de corrélation entre ce fort taux de contaminations et l’entrée en réanimation.

Une situation qui pourrait évoluer rapidement, sachant que le 1er médicament anti-covid 19, le paxlovid (littéralement paix, amour, covid !) de Pfizer arrivant cette semaine en pharmacie. Il sera délivré sur ordonnance de votre médecin en cas de symptôme à raison de deux prises par jour pendant cinq jours.

Covid-19-Jean Castex, 1er ministre annonce la sortie des contraintes sanitaires en 2 temps, les 2 et 16 février