Cela avait été annoncé il y a plusieurs semaines, c’est confirmé. À partir du vendredi 15 octobre, les personnes majeures non vaccinées et sans ordonnance devront payer pour effectuer un test de dépistage Covid-19. Mais bien sûr, les tests PCR et antigéniques continueront d’être remboursés pour raison médicale avec une ordonnance.

Cela va coûter cher aux non-vaccinés pour évoluer dans leur vie quotidienne, aller au restaurant, au cinéma, etc.

À partir du 15 octobre, date à laquelle les tests de dépistage Covid-19 ne seront plus systématiquement gratuits, les tests PCR coûteront 44 euros pour les personnes majeures non vaccinées sans ordonnance.

Les tests antigéniques seront facturés 22 euros s’ils sont effectués en laboratoire.

En revanche, en pharmacie, il faudra débourser 25 euros (30 euros le dimanche). Les autotests à 5,20 euros ne seront plus gratuits quand ils sont réalisés devant le pharmacien

Mais il existera quelques exceptions pour cette fin de la prise en charge à 100 % des tests de dépistage. Les tests resteront ainsi gratuits pour les personnes tout juste majeures, qui étudient toujours au lycée.

Toutes les personnes majeures non vaccinées, mais avec des symptômes, pourront également accéder à un test gratuit sur présentation d’une ordonnance. Il faudra qu’elle date de moins de 48 heures, les prescriptions par mail après une téléconsultation seront acceptées. Cela concerne aussi les personnes qui ont besoin d’un test pour se faire opérer.

Les patients avec un certificat de contre-indication au vaccin devront le présenter au professionnel qui réalise le test pour bénéficier de la gratuité.

Enfin pour les personnes déjà vaccinées, les tests resteront gratuits. Pour celles avec des symptômes ou qui vont subir une opération chirurgicale, il faudra juste présenter le certificat de vaccination pour se faire tester gratuitement.

Le taux de positivité à 0,9 % en Isère

Les dépistages resteront aussi gratuits pour tous les cas contacts signalés par l’assurance maladie.

Ces mesures vont-elles amener un rebond de la vaccination qui a tendance à fortement faiblir ?

Autre question, le pass sanitaire sera-t-il supprimé d’ici la fin de l’année comme le préconise le conseil scientifique ?

Ce matin, en Isère, le taux d’incidence avait encore beaucoup baissé, s’affichant à 32 cas pour 100 000 habitants, désormais largement sous le seuil d’alerte (50).

Le taux de positivité (pourcentage de personnes positives sur l’ensemble des tests réalisés dans le département) est lui tombé pour la première fois depuis longtemps sous la barre des 1 % à 0,9 %.

Le risque d’attraper le Covid est donc de plus en plus faible et c’est heureux : il n’y a plus que 82 personnes en réanimation sur tout le département de l’Isère.