Trois personnes ont été interpellées par la police et placées en garde à vue, dont deux pour «mise en danger de la vie d’autrui» lors d’une nouvelle soirée clandestine qui s’est déroulée près de Grenoble ; elle avait été repérée par son ambiance musicale…

Une nouvelle soirée clandestine a été interrompue par la police en ce premier week-end de couvre-feu à 18 h en Isère comme dans toute la France.

Hier, samedi 16 janvier, une habitante de Saint-Martin d’Hères, près de Grenoble a appelé l’hôtel de police vers 21 heures pour se plaindre d’un tapage aux abords d’un local associatif. Présents sur place, les policiers ont constaté que la fête qui s’y déroulait rassemblait pas moins de 200 personnes et a alors appelé des renforts.

Les policiers se sont positionnés «en barrage» à la sortie du local et ont procédé à 38 verbalisations pour non port du masque, selon le procureur de Grenoble Eric Vaillant.

La situation a en revanche dégénéré quand certains participants ont voulu forcer le cordon mis en place par les forces de l’ordre. Deux policiers ont subi des blessures légères, ainsi que des dégradations sur leurs effets personnels.

In fine, trois personnes ont été interpellées au cours de la soirée. Il s’agit d’abord de l’organisateur présumé de la soirée, âgé de 36 ans, et un homme de 35 ans qui aurait fait office de DJ. Ils ont été tous deux placés en garde à vue pour «mise en danger de la vie d’autrui».

Dans le même temps, le matériel de sonorisation a été saisi.

Enfin, l’auteur présumé des violences contre les policiers, âgé de 19 ans, a quant à lui été placé en garde à vue pour «violences volontaires» et «outrage» à personnes dépositaires de l’autorité publique ainsi que «provocation à la rébellion».

Une enquête a été diligentée à l’issue de ces faits et a été confiée à la sûreté départementale du commissariat de police de Grenoble.