L’épisode survenu lors du dernier conseil municipal du 17 février concernant le Club Léo Lagrange à Vienne qui pourrait perdre tout ou partie de ses subventions municipales provoque de nouvelles vagues.
Cette fois, c’est Cécile Michel (Nouveau Front Populaire) qui, arrivée en tête du second tour des élections législatives en compagnie d’Hanane Mansouri, réagit.
« Adrien Rubagotti a réitéré les accusations à l’encontre du Club Léo Lagrange, concernant l’envoi d’un mail pendant la campagne de second tour des dernières élections législatives. Ces accusations, relayées par le maire de Vienne cherchent à entacher autant la probité de la campagne de Cécile Michel, candidate du Nouveau Front Populaire dans la 8ème circonscription de l’Isère que la liberté associative du Club Léo Lagrange. »
Et d’ajouter : « ces attaques détournent le regard de l’inaction de la députée Hanane Mansouri concernant les sujets essentiels de la santé publique, à la veille d’une proposition de loi pour réglementer les PFAS. »
En ce qui concerne d’abord l’accusation faite au Club Léo Lagrange, Cécile Michel « tient à clarifier les faits : le Club Léo Lagrange n’a fait que relayer un mail partageant la position nationale de la Fédération comme l’ont fait des centaines d’autres associations et de mouvements dans le contexte du 2ème tour des législatives, appelant partout en France à faire barrage au Rassemblement National. »
Elle ajoute : « Ce mail rappelait les valeurs en l’engagement républicain de l’association : il ne mentionne aucunement la candidate Cécile Michel, ni le Nouveau Front Populaire. »
Elle poursuit : « Ces déclarations ont été relayées par le maire de Vienne Thierry Kovacs auprès de la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Finances Publiques. Or, la CNCCFP a rendu récemment réponse : ce mail n’a pas été jugé comme entachant l’irrégularité de la campagne de Cécile Michel. Toutes les dépenses liées à sa campagne ont été rigoureusement vérifiées et validées par les instances compétentes. »
Pour Cécile Michel, « Les attaque d’Adrien Rubagotti ne visent qu’à semer le doute et à entacher les libertés fondamentales, socle de notre démocratie. Cette dérive qui trouve visiblement un écho au sein du conseil municipal de Vienne est particulièrement grave. »
De même, elle « dénonce fermement cette tentative de détourner l’attention de l’inaction de la députée Hanane Mansouri. A la veille de la niche parlementaire des écologistes avec deux textes phares pour interdire les PFAS et pour introduire un plancher d’impôts pour les ultra-riches : que fera la députée d’extrême-droite pour défendre vraiment la vie des gens ? »
Pour conclure, elle appelle « Adrien Rubagotti à cesser ces attaques infondées. La politique mérite mieux que des accusations sans fondement. »