Le tribunal de commerce de Saint-Malo a prononcé, le 29 janvier 2024, la mise en redressement judiciaire de huit supérettes sous franchise Franprix que gère  le groupe Onyx, basé au château de Bonaban, à la Gouesnière, près de Saint-Malo. C’est ce qu’annonce la rédaction bretonne du site actu.fr

Le siège de ce  » master-franchiseur » est en effet situé près de Saint-Malo. C’est de là que dépendent les huit Franprix de la région Auvergne-Rhône-Alpes dont quatre d’entre eux sont situés à Lyon et les autres à Clermont-Ferrand, Venissieux, Annemasse et donc à Vienne.

L’activité, même si elle tourne au ralenti puisque les établissements ne sont pas tous  réapprovisionnés actuellement en totalité, est donc maintenue.

Ces huit supérettes sont en période d’observation pour 6 mois jusqu’au 30 juillet a décidé le tribunal de commerce de Saint-Malo.

Il réétudiera la situation de ces huit supérettes le 8 avril prochain.

D’où vient le problème ? Il faut savoir que ce « master-franchiseur » Onyx de supérettes de la filiale Franprix du groupe stéphanois Casino, a été créée en 2022 seulement par Alexis Désilles et Laurent Castel, âgés respectivement de 30 et 28 ans. La société a sans doute poussé trop vite.

actu.fr se pose la question : « les deux associés ont-ils eu les yeux plus gros que le ventre ? Les deux hommes se voyaient gérer entre 60 et 80 supérettes d’ici à 2025 et à la tête de 750 salariés. »

A Vienne depuis près de deux ans

Il y aura bientôt deux ans, en mars 2022 que s’installait  donc place François Mitterrand à Vienne cette supérette Franprix de 450 m2 sur deux niveaux en lieu et place d’un magasin de vêtements.

D’ici quelques semaines, ce Franprix de la place François Mitterrand  fêtera donc ses deux années d’existence, mais ce sera sans nul doute avec une certaine inquiétude pour les salariés, du fait de cette mise en redressement judiciaire.

Certains de ces huit magasins auralpins connaissent des rayons vides, avec une ampleur différente pour chacun.

Il est donc certain que l’inquiétude prévaut chez les 80 salariés de Franprix concernés en Auvergne-Rhône-Alpes. D’autant que d’autres magasins du groupe en Bretagne ont déjà dû, eux, mettre la clef sous la porte.

Ainsi, comme le relate Ouest-France, le tribunal de commerce de Saint-Malo a déjà prononcé la liquidation judiciaire et donc la fermeture de quatre Monop’ et Monoprix du groupe : ils appartiennent à ce même groupe Onyx, ce qui n’est pas pour rassurer…