C’est la première fois que la Fédération française de canoë-kayak se retrouve face à une telle situation.

Programmée originellement à Tours, une partie des Championnats de France de canoë- kayak se tiennent finalement et jusqu’à ce soir 1er novembre à Saint-Pierre-de-Bœuf près de Vienne, sur la rivière artificielle créée par la Compagnie Nationale du Rhône, le long du fleuve-roi.

Le débit du Cher n’est en effet pas suffisant pour accueillir les épreuves !

Il aurait fallu un débit, au minimum de 20 m3 d’eau. Or le Cher est en ce moment entre 15 et 18 m3.

Le club organisateur a été contraint, il y a à peine deux semaines de prendre la décision de déplacer l’événement… sur le Rhône, à Saint-Pierre-de-Bœuf, terrain d’entraînement du club viennois de canoë-kayak. C’est ce que relate notre confrère France 3.

En cause : la sécheresse qui a sévi tout l’été et qui se poursuit encore, certaines région étant plus sensibles que d’autres.

La décision a été prise dans un délai très court : les compétiteurs ont dû s’adapter rapidement.

La « délocalisation » représente sans doute un petit avantage à ceux qui concourent « à domicile » reconnaît Eve Vitali-Guilbert, kayakiste en équipe de France junior, originaire d’Ardèche au micro de France 3 : « C’est vrai que je connais plus facilement les traces dans ce bassin. Après cela reste toujours de l’eau vive, et c’est toujours incertain. »