Jusqu’à présent, le gouvernement semblait tétanisé par le fait qu’une grande partie de la population française-près de la moitié selon les sondages-semble plutôt opposée pour l’heure, du moins, à la vaccination contre le Covid-19.

Ces opposants mettent en avant des avis parfaitement honorables et notamment le fait que le premier vaccin autorisé, celui de Pfizer/Bio’Ntech ; puis sans doute celui de Moderna qui pourrait être autorisé début janvier en Europe, sont issus d’une toute nouvelle technologie appelée “ARN messager”.

On a bien sûr le droit d’être prudent et/ou méfiant vis à vis du vaccins contre le Covid-19, mais il ne faut pas oublier que face aux prudents, aux méfiants ou aux anti-vaccins, il existe une importante partie des Français qui, en confiance, ne demande qu’une chose : être vaccinée le plus rapidement possible pour enfin passer à autre chose. Celui qui écrit ces lignes en fait partie…

Par excès de prudence, le gouvernement a donc décidé dans un premier temps de démarrer les vaccinations par les EHPAD, puis par les hôpitaux et ensuite par les médecins de ville.

L’idée : le vaccin va vers la personne qui veut se faire vacciner et non le contraire.

De ce fait, le ministre de la Santé a refusé, pour l’heure, et ce, contrairement à l’Allemagne de développer des “vaccinodromes”, selon le concept qui veut que cette fois les personnes désireuses de se faire vacciner vont vers le vaccin ; ce qui, en termes de logistique est beaucoup plus simple et plus rapide. On l’a bien vu pour les tests.

Résultat de la complexité de la procédure actuelle : seulement 200 Français vaccinés contre 600 000 en Grande-Bretagne !

Cette idée semble néanmoins faire son chemin, du moins si l’on en croit le texte qu’Olivier Véran, a fait paraître sur son compte Twitter, comme par hasard quelques heures avant les vœux aux Français du président de la République au cours desquels Emmanuel Macron a aussi stigmatisé la lenteur des vaccinations en France.

Le ministre de la Santé explique ainsi : « Nous avons décidé, en parallèle, d’accélérer la protection des publics prioritaires. Dès lundi, les soignants de 50 ans et plus qui le souhaitent, pourront se faire vacciner dans les centres disposant déjà de vaccins ». C’était initialement prévu fin janvier selon le calendrier établi par l’exécutif…

Et d’ajouter : « De plus, avant début février, de 1ers centres de vaccination ouvriront en ville, pour commencer à vacciner les personnes âgées de 75 ans et plus, puis les 65 ans et plus, etc », a-t-il ajouté, alors que les centres de vaccination n’étaient pas, jusqu’à présent, une stratégie prioritaire pour le gouvernement.  C’est ce que les médias ont surnommé des “vaccinodromes”. Qui plus est, de nombreux maires sont prêts à apporter leur contribution.

Les choses semble avancer. Il faut agir vite désormais.

A quand la salle du Manège à Vienne transformée en vaccinodrome ?

Photo-La salle du Manège à Vienne, lors de la campagne de tests massifs de la Région.