Les régions Grand-Est, Bourgogne-Franche-Comté, Auvergne-Rhône-Alpes et le département des Alpes-Maritimes sont particulièrement visés par le projet du gouvernement de porter le couvre-feu à 18 heures, au lieu de 20 h, selon Olivier Véran, qui était ce soir l’invité du « 20 heures » de France 2. Et bien sûr, on pense tout-de-suite au Rhône et à l’Isère. On sera vite fixé, peut-être dès demain, mais selon “Le Monde”, ces deux départements pourraient ne pas être concernés.

Un couvre-feu avancé de deux heures, à partir de 18 heures au lieu de 20 heures, est envisagé à compter du 2 janvier pour les territoires les plus touchés par l’épidémie de Covid-19, a annoncé, en ce mardi 29 décembre, le ministre de la santé, Olivier Véran, invité du « 20 heures » de France 2.

Il a précisé que les territoires concernés étaient « des départements, des métropoles, dans lesquels le taux d’incidence serait au-dessus du seuil d’alerte maximale ».

« La situation est plus problématique dans quatre régions : c’est-à-dire le Grand-Est, la Bourgogne-Franche-Comté, la région Auvergne-Rhône-Alpes, et le département des Alpes-Maritimes en région PACA », a précisé le ministre d ela Santé.

« Il y a des disparités territoriales importantes, avec une sorte de gradient, avec l’ouest de la France qui est moins touché, et l’est de la France qui est plus touché », a-t-il résumé.

D’après les informations du journal “Le Monde”, à bonnes sources, semble-t-il, vingt départements sont concernés par ce possible renforcement du couvre-feu. Il s’agirait donc de : l’Allier ; les Hautes-Alpes ; les Alpes-Maritimes ; l’Ardèche ; les Ardennes ; l’Aube ; le Doubs ; le Jura ; la Marne ; la Haute-Marne ; la Meurthe-et-Moselle ; la Meuse ; la Moselle ; la Nièvre ; le Haut-Rhin ; la Haute-Saône ; la Saône-et-Loire ; les Vosges ; l’Yonne ; et le Territoire de Belfort.

En l’occurrence, deux départements  seulement d’Auvergne-Rhône-Alpes correspondraient aux critères du ministère, l’Allier et l’Ardèche sur douze. Et donc pas l’Isère et le Rhône, mais sous toutes réserves. D’autant que si les indicateurs se dégradaient dans de nouveaux départements, ils pourraient être à leur tour concernés.  A suivre…