Le conseil municipal de Vienne a voté, lundi 29 avril dernier, une motion contre le projet de loi sur « l’école de confiance ». Lors du vote, la Ville de Vienne a indiqué aux élus que ce projet aurait des « implications financières fortes » pour les communes. « Ainsi, il a notamment été prétendu que ce budget s’élèverait à 200 000 euros de dépenses supplémentaires pour la Ville de Vienne », dénonce dans un communiqué, Caroline Abadie, députée de la 8ème circonscription (LREM).

« C’est faux », contredit la députée.

Elle précise : « À ma grande surprise, j’ai reçu un courrier du Maire de Vienne me demandant des explications à cet effet seulement le lendemain du conseil. De fait et si la Ville avait songé à m’interroger avant, et non après avoir fait passer cette motion, je leur aurais naturellement confirmé que le financement de ces écoles ouvrira droit à l’accompagnement par l’État selon deux processus différents : Pour les Villes qui, comme Vienne, n’avaient encore jamais financé d’école maternelle privée sous contrat d’association, cette participation s’effectuera à hauteur de la totalité de la nouvelle dépense engagée. À l’inverse, pour les Villes qui avaient d’ores et déjà financé ce type d’école, la participation de l’État s’effectuera à hauteur de l’aggravation de la dépense. »

Et d’ajouter :   » En tout état de cause, je déplore que, pour des raisons de posture politique, la majorité de Vienne se soit opposée à une mesure éducative essentielle à la construction de nos futurs concitoyens. L’acquisition des prérequis scolaires dès le plus jeune âge est l’un des maillons essentiels à chaque enfant pour la réussite de son parcours scolaire, et en sus de sa bonne intégration dans la vie active. « 

Enfin, Caroline Abadie rappelle que « conformément à ses engagements pris dès 2017, le gouvernement recrute, actuellement, pour la rentrée 2019, 6 000 AES (Accompagnants d’élèves en situation de handicap) et transformera les contrats aidés de 6 000 AESH en statut contractuel, pour en finir avec la précarité des accompagnants scolaires. »

En conclusion, la députée LREM «  tient donc à rassurer le conseil municipal de Vienne et notamment son maire et rétablir la vérité. Aucun coût supplémentaire lié à la scolarisation des enfants en maternelle ne sera laissé à la charge de la commune et davantage d’enfants bénéficieront d’un accompagnement spécifique à la rentrée 2019. »