Bien évidemment à l’époque antique, il y a 2 000 ans, le Rhône ne servait pas de frontière entre deux départements, le Rhône et l’Isère, comme maintenant. La Vienna antique, très grande ville pour l’époque, occupait les deux berges du Rhône.

C’est ce retour au passé qui s’est joué ce week-end du samedi 4 et du dimanche 5 juin, avec des animations sur les deux rives du Rhône.

Vienne a de la sorte aussi accueilli pour la 1ère fois des animations lors des Journées Gallo-Romaines, tant autour du Temple d’Auguste et de Livie qu’au théâtre antique.

Certes, le public était nettement moins nombreux à Vienne que sur le site du musée gallo-romain de Saint-Romain-en-Gal qui sans surprise a fait le plein, d’autant que les amateurs ont été privés de “Journées Gallo-Romaines” pendant deux ans du fait de la pandémie. Et pour cause, en 19 éditions, ces Journées Gallo-Romaines par la qualité de leur reconstitutions et les 300 “reconstitueurs” présents, ont su tracer leur sillon rive droite et se forger une forte popularité.

La question qui se posait ce week-end était de savoir si elles allaient facilement franchir le Rhône.

Il faut bien reconnaître que les débuts des “Journées” sur la rive gauche ont été un peu timides, même si près d’un millier de personnes avaient pris place samedi soir au théâtre antique pour une présentation très pédagogique et souvent passionnante du théâtre, des jeux et des combats de gladiateurs de l’époque gallo-romaine. Mais il faut bien un début et nul doute que les enseignements seront pris pour attirer à terme sur les deux rives autant de monde à l’occasion du retour l’espace d’un week-end de cette grande Vienna…