On en parle depuis mai 2013 !

C’est à cette date que les élus communautaires de ce qui s’appelait encore VienneAgglo avaient voté un appel d’offres concernant la construction d’un nouvel hôtel situé à l’angle de l’avenue du Général Leclerc et de la rue Denfert-Rochereau, à l’Espace Saint-Germain à Vienne.

Depuis, silence radio. Mais les difficultés rencontrées par ce dossier sont désormais résorbées.

On apprend ainsi que le permis de construire sera déposé le 14 février le jour de la Saint-Valentin, mais ça n’a aucun rapport… Et l’on apprend également que dans la foulée, la pose de la première pierre ne devrait pas tarder.

Ce qui signifie que Vienne devrait bénéficier d’un nouvel hôtel tout neuf, accompagné de son restaurant, à l’horizon 2020.

Un investissement tournant autour de 10 millions d’euros et qui devrait créer une dizaine d’emplois.

Il est vrai que, c’est le moins que l’on puisse dire, ce projet a joué de malchance. On s’est d’abord rendu compte que le sol était pollué par des hydrocarbures (*) : c’est fait, Vienne Condrieu Agglomération s’est chargée de dépolluer le sol à ses frais pour ne pas avoir à attendre l’issue du procès qu’elle a intenté envers le pollueur. Histoire de gagner du temps.

Mais là dessus s’est greffé un nouveau problème, cette fois concernant le garage riverain du site d’accueil de cet hôtel, avenue Général Leclerc s’était fait jour. Il s’agissait là d’un problème de servitude complexe à propos duquel le garagiste ne voulait rien entendre. Pour compenser ce problème, le promoteur lui a même proposé de refaire intégralement à ses frais, le toit du garage d’un coût de près de 100 000 euros : il a refusé.

« Nous avons dû diminuer de ce fait l’emprise du futur hôtel d’1m20, avait expliqué à l’automne dernier Thierry Kovacs, président de Vienne Condrieu Agglomération. Or un changement de plan, cela signifie de facto un nouveau permis de construire qui va devoir être déposé. » Là encore, çà prend du temps… C’est ce nouveau permis qui sera déposé le 14 février, le riverain restant sur ses positions.

Cet hôtel devrait bénéficier de la marque Golden Tulip du groupe Louvre Hôtels. Il devrait proposer 90 chambres, un restaurant, ainsi que des espaces séminaires, mais également être doté d’un spa. C’est du moins ce qui était prévu à l’origine. A suivre…

Photo-Le projet d’hôtel 3 étoiles

(*) L’histoire de cette pollution est surprenante. Elle date des événements de mai 1968. L’entreprise qui était alors propriétaire de ce terrain y avait stocké des fûts d’essence pour pouvoir continuer à produire pendant le longue grève de 68. L’ayant appris, les ouvriers grévistes avaient alors percé les fûts d’essence pour forcer l’entreprise à arrêter ses chaînes de production !