Après les grandes Métropoles comme Lyon, Uber Eats, le service de livraison à domicile, filiale de la fameuse société américaine Uber dont le siège est situé à San Francisco, s’attaque aux villes moyennes.

Il était donc logique que l’on voie dans les rues les cycliste dotés d’un gros sac siglé Uber : c’est fait depuis quelques jours…

Pour démarrer ses opérations, Uber Eats a réussi à convaincre neuf restaurateurs viennois à travailler avec lui : essentiellement pour l’heure, des fast food, mais pas que… : McDo Vienne, Subway, l’Artiste, L’Escale Indienne, Taxi Pizza, B9, Restaurant Thai, L’Escale Gourmande et Le Kiosque à Pizza.

D’autres devraient suivre.

Grâce à une application, ce service permet de se faire livrer les plats en vélo, en principe, en moins de 30 minutes et tous les jours de la semaine : de 11 h à 14 h 30 et de 18 h à 22 h.

Intéressant pour les restaurants partenaires ? Oui, si l’on sait qu’un tel service peut chez certains restaurateurs, selon des exemples passés, amener une augmentation de près d’un tiers de leur chiffre d’affaires.

Ils y gagnent, mais Uber Eats aussi et beaucoup : les restaurants partenaires doivent lui reverser 30 % de chaque commande…
Pour le client, en sus du plat, la course est facturée 3,50 euros. Pour le reste, ce sont les restaurateurs qui fixent bien évidemment, en fonction de leurs propres contraintes, leurs plats… et leurs prix.

Pour commencer, Uber Eats annonce vouloir travailler avec une vingtaine de coursiers à Vienne, tous au statut d’auto-entrepreneurs.

Lesdits coursiers sont rémunérés 3,50 euros la course, auxquels s’ajoute 1,30 euro par km.

Si Uber Eats s’installe à Vienne, cela signifie que d’autres sociétés de livraison de plats à domicile, comme Deliveroo par exemple, pourraient prendre à leur tour. le même chemin. Pas certain, mais possible. A suivre……