Comme chaque année l’Express vient de sortir son palmarès des ville où il fait bon entreprendre . Vienne y figure : à la 81ème place, certes bien loin des lauréates qui sont des métropoles (Toulouse, Nantes et Bordeaux sur le podium ; Lyon 6ème) ; mais le fait que Vienne figure dans ce palmarès, pour une agglomération de taille moyenne, est plutôt encourageant, d’autant qu’il illustre l’importance de l’aire d’influence économique viennoise qui,selon l’Express dépasse les 100 000 habitants.

Ce top 100 des villes où il fait bon entreprendre consacre bien sûr la domination des grandes métropoles, souvent situées pas loin de la mer, qui cumulent les atouts.

Mais la présence de villes moyennes prouve qu’il y a aussi un salut économique hors des grandes métropoles.

Les dix indicateurs du classement

Cette enquête de l’Express porte sur les 100 agglomérations de province les plus peuplées. Pour les comparer, l’Express a retenu la notion « d’aire urbaine » de l’Insee, c’est-à-dire la ville-centre et toutes les commune qui en dépendent, même si elles en sont éloignées. C’est ainsi qu’on mesure le mieux l’étendue d’un bassin de vie.

 

A cette aune, Vienne compte  113 615 habitants dans son aire urbaine. Vienne se retrouve entre Carcassonne et Périgueux. Bourgoin-Jallieu ne figure pas dans ce Top 100.

 

Les 35 indicateurs de l’enquête ont tous été recueillis auprès d’une source officielle puis ont été répartis en trois thèmes : « je vis », « je travaille » et « j’entreprends ».

Pour chacun d’entre eux, un rang a été attribué aux villes en fonction de leurs résultats. Comme au baccalauréat, tous les indicateurs ont été affectés d’un coefficient de pondération, en fonction de leur importance, pour aboutir aux classements thématiques.

Pour le classement « j’entreprends »:

• Deux concernent l’emploi et les salaires: l’évolution du nombre d’emplois entre 2005 et 2015 (par zone d’emploi, Insee, coef 5) et le salaire moyen (Banque de France, 2016, coef 4).

• Trois touchent la création d’entreprise: le taux de création d’entreprise en 2016 (Insee, coef 4) ainsi que l’évolution 2016/2015 des créations et des défaillances d’entreprise (Agence France Entrepreneurs, coef 2 et 3).

• Cinq s’intéressent à l’attractivité économique: le nombre de formations universitaires en 2015-2016 (recensées par la base de données de L’Etudiant, coef 5); le nombre de pôles de compétitivité en 2017 (site gouvernemental, coef 5); la part d’entreprises dans les secteurs high tech en 2015 (Acoss, coef 5); les surfaces de locaux commencés entre 2014 et 2017 en m² pour 1 000 habitants (Ministère du Logement, coef 2) et la capacité hôtelière (nombre de lits dans l’aire urbaine au 1/1/2017, Insee, coef 2).

Le palmarès intégral (cliquez)

Photo : bureaux à l’Espace Saint-Germain à Vienne