Chaque jour de semaine, 5 000 voyageurs empruntent à l’aller et au retour, au départ de la gare Vienne, un train, principalement en direction de Lyon (Jean Macé, Perrache ou Part-Dieu), mais pas seulement…

Les 80 trains s’arrêtant chaque jour à l’aller et au retour en gare de Vienne amènent des familles vivant et travaillant à Lyon à s’installer à Vienne ou dans le Pays Viennois pour bénéficier de logements moins chers et d’une meilleure qualité de vie.

Mais là, patatras, la vision idyllique est un peu moins rose que prévu ; retard de trains, annulations sans être systématiques, sont trop fréquents, lorsqu’il s’agit de se rendre chaque matin à son travail dans la Métropole lyonnaise.

Les chiffres parlent d’eux-même : l’année dernière, 81,5 % de ponctualité seulement sur la ligne Lyon/Vienne/Valence/Pierrelate ; 89 % sur Lyon-Vienne.

Les choses pourraient s’améliorer. A l’issue de trois rencontres avec Guillaume Pépy le big boss de la SNCF, Laurent Wauquiez, le président de la Région a signé une nouvelle convention TER (2018/2024) avec la Dame du Fer, nettement plus contraignante et surtout mettant en œuvre des pénalités financières qui n’existaient pas de manière aussi contraignante, si la SNCF n’atteint pas l’objectif fixé : un taux de ponctualité de 92,5 %. Ce qui au regard des chiffres cités plus haut concernant les liaisons s’arrêtant à Vienne constituerait un net progrès.

« Si en 2015, ces même contraintes s’étaient appliquées, la SNCF aurait dû payer à la Région 5,2 millions d’euros selon une simulation au lieu des 0,7 million qu’elle avait alors réglé » , explique Thierry Kovacs, maire de Vienne, parlant en tant conseiller régional

A savoir néanmoins que ces progrès seront progressifs puisque cet objectif devra être atteint à la fin de la cette convention, en 2024.

Autre amélioration qui devrait se dessiner : vous êtes nombreux à déplorer des trains bondés, faute de rames en nombre suffisant, parfois. Là aussi la Région a décidé de faire un effort. La région Auvergne-Rhône-Alpes va investir dans l’achat de nouvelles rames TER.

« Beaucoup ne le savent pas, mais il faut savoir que seul le tiers du prix du billet permet de régler le véritable coût du transport en TER, les deux-tiers restants sont payés par la Région », précise Michèle Cédrin, également conseillère régionale.

A noter que les grèves qui étaient exclues des clauses exécutoires de cet accord, sont désormais incluses. Chaque annulation ou retard d’un train, grève ou pas, coûtera désormais 150 euros à la SNCF…

En espérant désormais, si vous faites partie des 5 000 voyageurs quotidiens passant par la gare de Vienne, que vous verrez rapidement une amélioration. Sinon, faites-nous le savoir. La médiatisation de difficultés peut aussi constituer un moyen de pression…