Le Département du Rhône a fini par statuer sur la rénovation du Pont suspendu de Condrieu-Les Roches qui assure le lien entre le Rhône et l’Isère et qui, on le sait, a vu son état se dégrader ces dernières années sous le regard inquiet des élus des deux rives.

On sait d’abord que ce pont suspendu de Condrieu-Les Roches, construit en 1934, connaît un trafic supérieur à 8 300 véhicules/jours.

Première décision :  le pont sera bien rénové comme le suggère fortement une étude lancée par la collectivité qui a démontré une dégradation accélérée de sa structure.

C’est acté : les travaux d’entretien du pont seront réalisés sous maîtrise d’ouvrage du Département du Rhône et financés à parts égales par les deux Départements, le Rhône et l’Isère.

“Christophe Guilloteau, président du Département du Rhône, Philippe Marion, maire de Condrieu, Isabelle Dugas, maire des Roches de Condrieu, Christiane Jury, conseillère départementale du Rhône, Patrick Curtaud et Elisabeth Celard, conseillers départementaux de l’Isère, se sont récemment rencontrés en mairie de Condrieu afin d’aborder les enjeux et le phasage de ce chantier d’envergure. L’ensemble des participants se sont entendus sur la nécessité de faire aboutir ce projet”, explique le Département du Rhône.

La première idée qui en est ressortie est que “cette restructuration permettra notamment de développer les modes doux (piétons, vélo…) dans cette traversée du Rhône.”

Pour le reste, cela apparaît bien lent. Il faudra s’armer de patience.

L’abaissement du tonnage pour le passage du pont sera d’abord fixé à 19 tonnes maximum à partir de fin novembre.

Une circulation alternée sera ensuite mise en place début 2021, “ en concertation avec les études.”

Ensuite, les études et la concertation sur le projet définitif vont durer jusqu’en 2023 !

Ce qui signifie que les travaux de restructuration ne démarreront qu’en 2023 pour durer deux ans jusqu’en 2025.

Le Département du Rhône ajoute que “ce chantier du pont de Condrieu sera par ailleurs l’occasion d’entamer une réflexion approfondie sur la congestion du réseau routier sur cette partie de la vallée du Rhône.”