Olivier Véran, ministre de la Santé a annoncé jeudi 25 mars après-midi que le Rhône allait être, à son tour, soumis à des mesures sanitaires renforcées, alors que la hausse des contaminations au coronavirus s’accompagne d’une augmentation inquiétante des hospitalisations. Le taux d’incidence dans le département dépasse en effet désormais les 400 cas pour 100 000 habitants.

« La tendance est presque partout à l’accélération », même si le niveau de circulation du virus reste lui « différent d’une région à l’autre », a précisé Olivier Véran.

A l’instar d’ailleurs de la Nièvre et de l’Aube, ces nouvelles restrictions entreront en vigueur dès demain vendredi 26 mars pour une durée de quatre semaines.

Pendant ces quatre semaines, le couvre-feu continue de s’appliquer, les rassemblements en extérieur sont limités à six personnes, les déplacements entre 6 heures et 19 heures à moins de dix kilomètres sont autorisés ; mais une attestation dérogatoire sera nécessaire pour dépasser les 30 km.

Seuls les commerces de première nécessité vont rester ouverts. A l’inverse des deux autres confinements sera ajouté à cette qualification de “commerces essentiels” : les libraires, les coiffeurs, les chocolatiers, les fleuristes et les disquaires.

Concernant l’école, les maternelles, écoles élémentaires et collèges seront ouverts. Les lycées vont eux passer en “demi-jauge”.

« Les déplacement interrégionaux sont interdits », a-t-il aussi annoncé.

En revanche, l’Isère dont le taux d’incidence n’a que récemment dépassé le seuil d’alerte de 250 (255 en l’occurrence), n’est pas (encore?) concernée par ces mesures, même si la situation sanitaire est aussi en dégradation sur le département.