Le préfet de l’Isère, après consultation du comité départemental de l’eau, annonce une nouvelle fois un renforcement des mesures d’économie d’eau sur certaines zones du département.

En effet si les précipitations principalement orageuses de la dernière quinzaine de juillet ont permis une stabilité de la situation des cours d’eau sur les massifs, la situation au nord du département se dégrade.

Ainsi, les eaux souterraines de la Bourbre, de Bièvre-Liers Valloire, Sanne – Varève – 4 vallées et Chambaran passent en niveau d’« alerte renforcée ».

Les eaux superficielles des secteurs Sanne – Varèze – 4 vallées, Chambaran passent en alerte renforcée.

La situation se dégrade également dans les secteurs où les nappes souterraines étaient déjà en alerte renforcée (ouest du département) .
Pour le secteur sud, les terrasses rive gauche Isère, le Trièves-Matheysine et Paladru-Fure sont placés en « alerte ».

Le Sud plus privilégié

Le sud du département voit une situation plus contrastée entre les massifs Vercors, Belledonne, Chartreuse et Oisans-Bonne qui restent en premier niveau dit de « vigilance » et le secteur Trièves-Matheysine qui passe en « alerte » pour les eaux superficielles.


Quatre niveaux d’alerte

Il existe quatre niveaux d’alerte pour la sécheresse qui peuvent être activés selon les zones géographiques :
1. le premier niveau, dit de « vigilance », avec des recommandations fortes pour limiter la consommation d’eau ;
2. le second, dit d’« alerte », impose des restrictions notamment pour les particuliers, les collectivités et l’usage domestique des entreprises ;
3. le troisième, dit d’« alerte renforcée », résulte d’une aggravation de la situation d’alerte et renforce l’ensemble des restrictions ;
4. le quatrième est un niveau de crise.

La situation commune par commune (cliquez, pdf) : Situation_sécheresse_usages_non_économiques