C’est l’Insee qui le dit dans sa dernière étude démographique : sous réserve de la poursuite des tendances actuelles, la région Auvergne-Rhône-Alpes compterait 8,65 millions d’habitants en 2070, contre 8 043 000 actuellement, 650 000 habitants de plus, soit encore 12 600 habitants de plus en moyenne par an.

Une croissance, certes modérée par rapport à ce que nous a réservé le passé, mais en tout cas nettement supérieure à la moyenne française.

Elle serait surtout portée pour une bonne part par l’excédent des arrivées sur les départs et les naissances.
Le rythme d’augmentation de la population, de 0,6 % entre 2013 et 2018, s’établirait alors à 0,15 % en moyenne chaque année entre 2018 et 2070.

Le pic démographique serait atteint en 2056 avec 8,69 millions d’habitants, la population s’érodant ensuite très légèrement.

L’Isère : une population en hausse de 0,16 à 0,19 % par an

Mais ce qui est intéressant de constater dans cette étude, c’est que si l’Ain, le Rhône et la Haute-Savoie, seront moteurs de la croissance démographique régionale, l’Isère se trouve juste derrière avec une augmentation de sa population qui sera supérieure à celle de la région qui ne vivra donc pas de déclin démographique.

En effet, sur les douze départements qui composent la région, la moitié enregistrerait une croissance démographique supérieure ou égale à la moyenne régionale : l’Ain, le Rhône, la Haute-Savoie, la Drôme, le Puy-de-Dôme et enfin l’Isère.

L’Isère connaîtrait ainsi une croissance démographique entre + 0,16 et + 0,19 % par an, pour une moyenne régionale de + 0,15 %).

« La progression de l’Isère, deuxième département régional par sa population, serait portée par le solde naturel et le solde  migratoire de façon équilibrée, le Nord- Isère profitant de la périurbanisation de Lyon », précise l’Insee.

Stabilité pour la Loire, l’Ardèche et la Savoie

D’autres départements de la région resteraient d’ici 2070 quasiment stables en matière de population, ce qui n’est jamais arrivé au cours des dernières décennies : il s’agit de la Loire, de la Savoie et de l’Ardèche.

Moins bonne situation enfin  pour trois départements auvergnats sur quatre : l’Allier, le Cantal et la Haute-Loire qui verraient carrément leur population baisser. Pour eux, le déclin démographique sera une réalité !

-L’étude complète de l’Insee (pdf, cliquez) : ar_ina_151