Joignant le geste à l’annonce, pelle en main, lors d’un déplacement à Colombe dans la Bièvre, Jean-Pierre Barbier, président du Département, a annoncé vouloir planter en Isère, plus d’un million d’arbres. Et ce, d’ici 2028.

Et ce, dans le cadre d’un projet « 1 arbre, 1 habitant ».

Il s’agit expliqua-t-il d’un engagement pris lors de la dernière campagne électorale.

“La plantation massive d’arbres permet de favoriser la captation de carbone et l’adaptation du territoire en général, et de la forêt en particulier, aux effets du réchauffement climatique. La plantation se fera de manière rigoureuse, en choisissant des essences locales, diversifiées et adaptées à notre climat et à ses évolutions, comme le recommande l’ONF, et en les plantant sur les lieux les plus utiles pour le territoire et l’environnement (en forêt, le long des parcelles agricoles, dans les communes, etc.”, décrit-t-il.

Et de lister quelques-uns des bénéfices de cette opération : “ la lutte contre l’érosion des sols et le ruissellement, la protection des parcelles contre le vent, de l’ombre pour les élevages, un refuge pour les insectes pollinisateurs et auxiliaires des cultures ; pour l’arboriculture, la filière bois et l’économie locale : un soutien aux pépiniéristes, aux entreprises et aux autres acteurs de la filière ; pour la sécurité : prévention des risques d’inondation et d’éboulement ; pour la qualité de vie et l’attractivité de notre territoire : la création d’îlots de fraîcheur en ville et en centre-bourg, des barrières acoustiques entre les habitations et les routes, etc.”

Agroforesterie

Où ce million d’arbres sera-t-il planté ? Dans le domaine forestier à destination surtout des forêts publiques, mais également des forêts privées, avec un objectif d’un million d’arbres qui sera financé à hauteur de 80 % par le Département ; mais aussi dans le monde agricole à destination des agriculteurs, principalement pour la plantation de haies, avec un objectif de 50 000 plants, ce que l’on appelle l’agroforesterie.

«  Nous prévoyons d’entretenir les plants pendant trois ans pour leur permettre de grossir et d’être résistants. Un budget de 14 millions d’euros sera dédié à la mise en oeuvre de ce projet” budgète Jean-Pierre Barbier.

« Nous voulons à la fois participer, à notre échelle, pour lutter contre les changements climatiques et impulser une dynamique collective pour verdir le territoire et préserver la qualité de vie des Isérois. C’est un investissement de long terme pour notre environnement, notre santé et notre économie », assure Jean-Pierre Barbier.

«  Nous prévoyons d’entretenir les plants pendant trois ans pour leur permettre de grossir et d’être résistants. Un budget de 14 millions d’euros sera dédié à la mise en oeuvre de ce projet” budgète Jean-Pierre Barbier.

« Nous voulons à la fois participer, à notre échelle, pour lutter contre les changements climatiques et impulser une dynamique collective pour verdir le territoire et préserver la qualité de vie des Isérois. C’est un investissement de long terme pour notre environnement, notre santé et notre économie », assure-t-il.