Le premier ministre Jean Castex et Olivier Véran, ministre de la Santé ont à nouveau joué cet après-midi les oiseaux de mauvais augures en annonçant de nouvelles mesures pour lutter contre la 5ème vague et la montée en puissance du variant omicron.

Annonçons-le tout-de-suite : il n’y aura pas de couvre-feu le 31 décembre et la rentrée scolaire se fera bien le 3 janvier.

En revanche de nouvelles dispositions qui rappellent un temps douloureux pas si lointain, resurgissent.

Le 1er ministre a ainsi annoncé le retour des jauges : pas plus de 2 000 personnes en intérieur et 5 000 en extérieur, au cinéma, dans les stades, les grands concerts, ce qui ne va pas faciliter la tache des organisateurs. Les meetings politiques ne sont en revanche pas concernés.

S”y rajoute l’interdiction de consommer debout dans les bars, restaurants ; mais de plus, la consommation d’aliments et boissons sera aussi interdite dans les cinémas, théâtre, transports collectifs et équipements sportif

Autre contrainte dans le monde de l’entreprise, cette fois : le retour du télétravail. Là où c’est possible, le gouvernement va imposer dès le 3 janvier les trois jours de télétravail obligatoires.

Enfin dernière mesure pour laquelle Jean Castex appelle les préfets à appliquer : le retour obligatoire des masques dans les centres-villes.

Une confirmation enfin, mais on le savait déjà : si le Parlement le vote, ce qui est plus que probable, le pass sanitaire va être transformé en pass vaccinal dès le 15 janvier. Ce qui signifie que seul le vaccin et notamment la 3ème dose pour ceux qui sont censés l’avoir eue, seront acceptés pour aller au cinéma, au théâtre, au concert, dans les bars, les restaurants, les trains, etc. Les tests PCR ne seront plus valables.

A entendre toutes ces mesures, si l’on regarde le verre à moitié-plein, on peut se dire que l’on échappe au couvre-feu et au confinement déjà instauré dans certains pays d’Europe.

On pourrait donc considérer ces nouvelles mesures, certes désagréables, comme un moindre mal.

Elles s’appuient en effet sur une clef de voûte, la vaccination qui pour le gouvernement est la priorité des priorités.

Elles sont censées être appliquées pendant trois semaines, selon le 1er ministre. En espérant que d’ici là, un nouveau tour de vis ne soit pas décrété. Et là tout dépendra d’Omicron qui représente déjà 20 % des cas de Covid dans le Rhône et 8,9 % en Isère.

Et ce, avec des taux d’incidence record depuis deux ans que dure cette pandémie (cas de pesonnes contaminée par le virus pour 100 000 habitants), qui ont déjà dépassés la barre des 1 000 dans le Rhône et s’apprêtent à le faire en Isère..!