La victime avait auparavant tenté de tuer ses parents retranchés dans leur maison de Pierre-Châtel, au Sud de Grenoble. 

Un drame, cette nuit vers 3 heures du matin, a provoqué la mort d’un homme de 49 ans.

Il a été tué par des tirs de gendarmes qu’il menaçait avec un cutter lors d’une intervention, selon le parquet de Grenoble, samedi 2 avril.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les militaires du Peloton de surveillance et d’intervention ( Psig) de Vizille ont été alertés par les parents de la victime, dans la nuit de vendredi à samedi, pour des violences exercées à leur encontre au domicile familial, à Pierre-Châtel, une commune située au sud de Grenoble.

Leur fils âgé de 49 ans, alcoolisé, avait d’abord tenté de les tuer avec une serpette.

Désarmé par son frère habitant également les lieux, il avait menacé la famille de revenir avec une hache, selon la même source.

Sur place, les gendarmes ont trouvé le père et la mère barricadés dans la maison avec leur second fils, l’agresseur se cachant dans le garage situé au sous-sol de la villa.

Tandis que les militaires se trouvaient devant la porte principale, l’individu est sorti par une autre et s’est dirigé vers eux en brandissant un cutter.

« Malgré plusieurs sommations pour lâcher son arme, l’individu a continué d’avancer vers les militaires qui, dos à un grillage et ne pouvant plus reculer, ont dû faire usage de leur pistolet pour se protéger et stopper son action. Ils ont tiré chacun au moins une cartouche et ont touché l’individu au thorax », a relaté le procureur Eric Vaillant.

L’homme, qui a rapidement succombé à ses blessures, était déjà connu des services de la gendarmerie et de la justice, notamment pour violences aggravées, outrage, dégradations.

Le parquet de Grenoble a ouvert deux enquêtes, une sur l’agression commise par l’homme décédé à l’encontre de ses parents, l’autre sur les tirs des gendarmes : pour déterminer, selon la procédure dans ces cas là, les circonstances précises dans lesquelles les militaires ont fait usage de leurs armes de service et s’ils étaient bien en situation de légitime défense. Elle a été confiée au bureau des enquêtes judiciaires de l’inspection générale de la gendarmerie nationale.