Les chiffres de la mortalité routière en Isère sont mauvais, très mauvais.

Depuis le 1er janvier, on a comptabilisé dans le département un total de 13 accidents mortels qui ont coûté la vie à 19 personnes sur les routes isèroises.

Une forte hausse : ce sont 11 victimes de plus qu’en 2018, sur la même période.

A comparer avec 2018, où sur cette même période, « seulement », si l’on ose dire car c’est encore beaucoup trop, 8 personnes étaient décédées ; soit donc, cette année, plus qu’un doublement du nombre de victimes de la route !

Le nombre d’accidents (110) est également en forte hausse (+16 %), ainsi que le nombre de blessés (128 soit + 44 %).

Face à une telle augmentation, le préfet de l’Isère, Lionel Beffre, a annoncé au micro de nos confrères France Bleu Isère, que les contrôles routiers allaient être multipliés.

On a d’ailleurs pu remarquer depuis quelques semaines, une présence plus importante des gendarmes sur les bords des routes du département.

« J’ai demandé à la fois aux sous-préfets et aux forces de l’ordre de multiplier les contrôles. J’ai demandé aux forces de police et de gendarmerie de multiplier la présence des véhicules banalisés avec des radars », a précisé le préfet.

Enfin, les motos banalisées en ville doivent servir à lutter contre l’usage du téléphone au volant et les voitures banalisées de gendarmerie en zone rurale à « compenser le fait qu’effectivement un certain nombre de radars fixes ne sont plus opérationnels » a-t-il ajouté.

Dans cette interview, le préfet a voulu passer un message très ferme aux automobilistes sur leurs responsabilités au volant : « Il faut que les Isérois se reprennent », a-t-il lancé au micro.

Cette hausse des accidents mortels dans le département est à comparer avec celle constatée au niveau national : 238 personnes ont été tuées sur les routes en janvier, soit une augmentation de 4 %.

Photo : archives.