Le deuxième meeting qui se soit déroulé à Vienne, alors que l’on est à dix jours du vote pour les élections européennes, a rassemblé jeudi 30 mai une petite centaine de participants.

Ils étaient venu écouter Brice Hortefeux, 7ème sur la liste LR de François-Xavier Bellamy lors d’un meeting organisé à la salle-des-fêtes de Vienne.

Avant que l’ancien ministre de l’Intérieur, mais aussi ancien ministre de l’Immigration, de l’Intégration et de l’Identité nationale sous Nicolas Sarkozy, conseiller régional et député européen ne parle, prirent successivement la parole : Thierry Kovacs, maire de Vienne, Jean-Claude Lasalle, délégué de circonscription LR, puis Yannick Neuder, président départemental LR.

S’il ne lâcha pas ses coups contre la majorité actuelle-« Il faut profiter de ce vote pour dire qu’on veut rompre avec la spirale du déclin »-, Brice Hortefeux ne ménagea pas non plus, c’est le moins que l’on puisse dire, le Rassemblement National.

Reprenant un certain nombre de déclarations des responsables du RN, sur la sortie de l’Europe, l’euro remplacé au départ par le franc, etc, le député européen assura : « le Rassemblement National, je le connais bien : il a dit tout et son contraire ! ». Et ce, avant de lancer : c’est un derviche tourneur : ce n’est pas sérieux ! ».

Et de citer un autre exemple, « alors que les élus du Rassemblement National mettent en avant la lutte contre l’immigration, ils n’ont jamais voté les budgets en faveur de Frontex, la structure qui a été créée à l’échelon européen pour réguler l’immigration. Lors des dernières cinq années à Bruxelles, ils non pas obtenu ne serait-ce même que le changement d’une virgule d’un seul texte ! »

Et de conclure sur ce thème : « voter pour le RN est un vote inutile… »

« L’Europe, une nécessité collective »

Pour le reste, le 7ème de la liste de François-Xavier Bellamy a longuement évoqué les raisons pour lesquelles « l’Europe n’est pas une option, mais une nécessité collective ».

Et ce, en prenant notamment l’exemple de la lutte menée à l’échelon européen lors de la pandémie de Covid-19, « la plus efficace au monde » ; le plan de relance de 39 milliards d’euros dont a bénéficié la France après la pandémie, etc.

Il mit également en avant « l’utilité régionale de l’Europe « qui a permis en cinq ans à l’Isère de bénéficier de 185 projets d’investissements. »

Il ne manqua pas enfin de souligner pour terminer, ce qu’il faut changer au sein de l’Europe, des propos constitutifs du programme de la liste dont il fait partie : « l’arrêt et l’inversion de l’inflation des normes » ; « le refus de tout nouvel impôt européen » ; et enfin, « la nécessité de combattre tous ceux qui veulent battre en brèche notre système de protection sociale… » Le tout, sous de solides applaudissements.