A la suite de la réponse défavorable des autorités de santé sur l’approfondissement des analyses sur les PFAS, ces désormais trop fameux polluants éternels, la Ville de Chasse-sur-Rhône exprime dans un communiqué son souhait que les députés votent une loi visant à protéger la population contre les risques liés aux PFAS :

« Demain jeudi 4 avril , les députés seront amenés à se prononcer sur une proposition de loi relative aux risques sanitaires provoqués par les perfluorés en France.

Ce texte est une bonne nouvelle pour la protection de la santé des habitants, et la promotion de ce sujet de santé publique encore trop méconnu.

En effet, les derniers résultats des analyses sur l’eau d’arrosage des nombreux potagers dans la Vallée de la Chimie soulignent à nouveau l’importance d’une réaction à grande échelle, en complément des plans d’action adoptés par les intercommunalités et la Métropole de Lyon.

En tout état de cause, les mesures portées dans cette proposition de loi, et notamment l’instauration d’une nouvelle taxe tirée du principe de « pollueur-payeur » paraissent aller dans le bon sens, à l’image de ce que demande la Ville de Chasse-sur-Rhône depuis 2 ans !

Cependant, Il convient d’affirmer que seule une mise aux normes à l’échelle européenne serait efficace, pour éviter les disparités de règlementation entre Etats qui rendraient éphémères toute avancée contre ces pollutions notamment en termes de calendrier et de seuils.

La municipalité de Chasse-sur-Rhône, au regard de la lenteur des avancées au niveau national et face à l’aveu d’échec des autorités de santé, travaille actuellement pour l a poursuite des analyses d’eau notamment aux jardins familiaux des Barbières pour identifier la nature et l’origine des PFAS présents, dans l’objectif de faire appliquer le principe de « pollueur-payeur » ; la mise en place d’aménagements pour lutter contre les pollutions aux perfluorés présentes dans l’eau de consommation des écoles, en étroite collaboration avec l’association des parents d’élèves de la Commune ».

Enfin, pour le maire, Christophe Bouvier : « Nous ne pouvons que nous réjouir de la tenue des débats qui auront lieu ce jeudi au Palais Bourbon. Ce sujet qui, il y a quelques temps faisait encore sourire à sa moindre évocation semble enfin être pris au sérieux. Il était temps ! »