Est-ce le fait que le 8 décembre tombait cette année un vendredi, veille de week-end ? Peut-être. Toujours est-il que la foule était particulièrement dense à Vienne pour la Fête des Lumières par rapport aux dernières années pourtant plutôt bien fournies en la matière.

A telle enseigne que sur certaines artères, la foule était tellement compacte que l’on avait peine à cheminer.

Il est vrai aussi que si la foule était dense, les animations aussi, qu’il s’agisse des stands de la cinquantaine d’associations présentes, des orchestres qui déambulaient, des très nombreuses propositions culinaires et bien évidemment l’inamovible soupe des chefs qui cette année avaient préparé pas moins de…18 soupes !

De quoi oublier que le 8 décembre était à l’origine une fête religieuse qui a quelque peu dévié au fil des années vers le profane et le festif.

Cette origine a été cependant rappelée un moment lors d’une rencontre quelque peu improbable entre les deux facettes de cette Fête des Lumières.

Et ce, lors du croisement entre le cortège religieux précédé d’une statue de la Vierge et composé de deux cents fidèles qui descendant de Notre-Dame de Pipet en chantant « Ave Maria » a croisé place François Mitterrand, musique rock et fumets odorants s’échappant des stands disséminés sur toute la place.

Et finalement, ne serait-ce pas cette ambivalence sacrée/profane qui nous est aussi propre et qui fait aussi le succès de cette Fête des Lumières qui éclaire quelque peu l’automne de ses feux, chacun y trouvant son compte…