Thierry Kovacs, maire de Vienne et Martine Faïta, son homologue de Pont-Evêque, figurent parmi les 1 500 élus signataires d’une lettre ouverte au président de la République dénonçant la lenteur de la vaccination et proposant comme solution d’assurer ensemble sur le terrain la campagne.

Emmené par Laurent Wauquiez, le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes, ces 1 500 élus de la région  demandent au président le droit d’organiser la vaccination localement.

« Nous ne pouvons plus attendre », expliquent les signataires du courrier.

« La stratégie de vaccination dans notre pays inquiète. La conserver nous mènera droit dans le mur. On ne peut se resigner à un tel échec. Il est encore temps mais pour cela, il faut un changement radical d’approche. Nous, élus locaux, nous souhaitons aujourd’hui porter des propositions concrètes et travailler ensemble pour réussir ce défi considérable pour notre pays », peut-on lire notamment.

Les élus dénoncent « l’erreur majeure » de laisser « toute la campagne de vaccination dans les mains de l’administration centrale et de quelques bureaux dans les ministères ».

Et d’assurer : “Monsieur de Président, nous sommes tous conscients de la difficulté. Raison de plus pour travailler tous ensemble et sortir la politique de vaccination de l’impasse dans laquelle elle est aujourd’hui. Nous sommes prêts à y contribuer et nous vous tendons la main…”

Cette missive arrive après de nombreuses critiques de présidents de région, de départements et entre autres du Medef.

Cet après-midi à 18 heures, Thierry Kovacs doit avoir un entretien avec lionel Beffre, préfet de l’Isère en visio-conférence, pour évoquer justement la campagne de vaccination. C’est ce qu’il avait annoncé lors de la séance du conseil municipal de lundi. On évoque au moins trois centres de vaccinations ou “vaccinodromes” en Isère : à Grenoble, Vienne et Bourgoin ?

Les lignes pourraient bien bouger rapidement. Il faut du moins l’espérer. Seules 12 000 vaccinations ont été effectuées hier en France…