On le sait, le département de l’Isère a été placé en zone de circulation active du Covid-19, dite « rouge ».

C’est la raison pur laquelle, comme à Bourgoin, le préfet de l’Isère, en concertation avec Thierry Kovacs, maire de Vienne, a décidé d’obliger au port du masque dans le centre de Vienne.

Et ce, dès demain, jeudi 17 septembre.

Ainsi, tous les jours de 7 h à 1 h, le port du masque devient obligatoire dans l’espace public pour toute personne de 11 ans et plus dans les zones les plus densément peuplées.

A Vienne, le port du masque est donc obligatoire dans le centre-ville, dans le périmètre suivant : du cours Brillier (inclus), au Sud, à la place Saint-Louis (inclue,) au Nord, et entre le Rhône, à l’Ouest, et les rues Victor-Hugo et Schneyder (inclues), à l’Est.

Ce secteur concentre les principales administrations, près de 500 commerces, plus de 4 000 habitants, 3 000 actifs, 3 000 élèves dans les établissements scolaires.

Les cyclistes, les joggers, pas concernés

A noter que cette obligation ne s’applique pas aux personnes se déplaçant avec un moyen de locomotion à deux-roues non-motorisé, ainsi qu’aux pratiquants de la course à pied. Elle concerne cependant, pour l’ensemble du département, toutes les emprises des zones d’attente de transports collectifs (Abribus, gare routière,…)

“L’obligation du port du masque dans le centre-ville a pour objectif de limiter la propagation du virus pour protéger les plus fragiles, d’éviter toute tension de notre système de santé, et de prévenir un nouveau confinement qui aurait de lourdes conséquences sur notre tissu économique, culturel et social”, explique la municipalité viennoise.

Qui ajoute : “Cette mesure ne doit pas faire oublier l’importance du respect de tous les autres gestes barrières au quotidien, notamment le lavage des mains et la distanciation physique. Il est plus que jamais nécessaire de limiter les comportements à risque pour inverser la tendance et préserver le bien-vivre ensemble. “

Et enfin, mais les sanctions sont désormais bien connues : “Le non-respect de cette obligation est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 4e classe, soit 135 euros, et, en cas de récidive dans les 15 jours, d’une amende prévue pour les contraventions de 5e classe, soit 1 500 euros.”