C’est le secrétaire général de la CGT Chimie, Emmanuel Lépine qui l’a affirmé ce matin au micro de France Info : toutes les raffineries de France, sauf une sont bloquées en ce matin du mardi 7 janvier par une grève. Et ce, pour une durée de 96 heures, jusqu’au vendredi 10 janvier, donc.

La raffinerie de Feyzin pourtant déjà récemment le cadre d’un conflit qui a duré près de deux mois, fait partie du lot des raffineries en grève des ouvriers de production.

Ces quatre jours de blocage annoncés peuvent-ils suffire à entraîner une pénurie ? Ce n’est pas exclu si une panique saisit les automobilistes qui pour effectuer des pleins de précautions se rueraient dans les stations-services.

Ce n’est pas le cas ce matin à 7 h 30 dans la région viennoise où seule la pompe d’E10 du Leclerc Drive d’Ampuis est annoncée en pénurie. Il faut cependant y ajouter toutes celles de l’Intermarché de Givors (hormis l’E85).

En théorie, une station-service bénéficie de deux à trois jours de stocks, jusqu’à cinq jours sur les autoroutes, mais évidemment une cohorte d’automobilistes peut rapidement vider les cuves.

Il faut cependant savoir que l’État dispose aussi de stocks stratégiques, qui peuvent permettre de durer environ trois mois.

Il existe par ailleurs 200 dépôts de carburants dont celui de Villette-de-Vienne, où les camions citernes peuvent venir s’approvisionner.

Bref, en l’état actuel des choses, une pénurie n’est donc pas à craindre.

Pas de panique à avoir ; ce n’est pas la peine de vous ruer vers la station-service la plus proche si vous avez encore de quoi rouler dans votre réservoir…