Comme Vivre-Vienne l’a annoncé, quatre nouvelles brigades de gendarmerie vont être créées en Isère : à Estrablin, La Côte-Saint-André, Dolomieu et Saint-Martin d’Uriage.

Louis Laugier, préfet du département de l’Isère a expliqué le mode opératoire qui a amené à cette création : « onze candidatures ont été déposées au ministère de l’Intérieur dont dix correspondaient au cahier des charges. Finalement, quatre ont été choisies : c’est une bonne nouvelle ! »

Il faut savoir que la brigade fixe devrait bénéficier d’une dizaine de gendarmes et six pour les brigades mobiles. Sans compter le personnel nécessitant le bon fonctionnement d’une brigade.

De son côté, Caroline Abadie, députée de la 8ème circonscription de l’Isère, qui, elle, aussi évidemment évoque « une victoire pour le département », tient à rappeler le changement que cette décision représente.

«  C’est un changement de discours : jusqu’en 2017, on supprimait des brigades. C’est la première fois en 40 ans, qu’on en crée. Le projet d’Estrablin est solide, cohérent et attendu de longue date. Je suis ravie et je remercie tous ceux qui l’ont soutenu comme moi », explique-t-elle.

Pour Caroline Abadie, c’est le minimum que l’on pouvait attendre.

Elle avait en effet émis auprès du ministère de l’Intérieur, le souhait que soient créées non pas quatre, mais six nouvelles brigades.

En effet, dans un courrier cosigné par sept parlementaires de tous bords politiques, elle décrivait la particularité de l’Isère, « l’un des plus vaste de France, où sévit une forte activité de délinquance qui malgré la taille de son groupement de gendarmerie – le plus gros de France – souffre d’un manque d’attractivité pour les métiers des forces de sécurité intérieure. »

Reste désormais à mettre un gendarme devant chaque nouveau poste créé…