La Gauche partant unie et en l’absence d’un candidat “Debout la France”, les électeurs n’auront cette fois, les 20 et 27 juin prochains, dans le cadre des élections départementales, que le choix entre trois listes sur le canton de Vienne 1.

L’une issue de la majorité départementale sera menée par la maire de Pont-Evêque, Martine Faïta et Christophe Charles ; la seconde par le conseiller départemental sortant, Erwann Binet et Elise Hénaux-Varvier au nom de la Gauche unie rassemblée dans le “Printemps isérois”.

Et enfin, une troisième et dernière liste qui vient juste d’entrer dans la bataille électorale.

Elle est menée par le binôme Adrien Rubagotti, 32 ans, conseiller municipal à Vienne, soudeur dans la plasturgie de profession et Andrea Villechalane, 27 ans, une Viennoise, étudiante en master management d’entreprises.

Leurs deux remplaçants sont Constance Allais, 66 ans, une déléguée syndicale viennoise retraitée du Bâtiment et Jean-Louis Rodriguez, un aide-soignant viennois de 35 ans.

“Pour un musée de la magie à Pont-Evêque”

Une surprise dans le programme des candidats du Rassemblement National qui sera proposé et égrené au long de la (courte) campagne électorale qui s’annonce : la proposition d’un musée de la magie à Pont-Evêque. “Ce serait un vrai complexe culturel, porté par un professionnel de la magie, une vraie plus value pour la commune”, assure Adrien Rubagotti qui ajoute, “mais malheureusement la maire, Martine Faïta n’en veut pas…”

La sécurité sera aussi très présente dans la campagne électorale, assure-t-il. “Entre les caillassages et les feux de poubelles à Estressin et à Saint-Martin, la multiplication des cambriolages à Villette-de-Vienne et à Malissol, c’est un vrai problème. Nous voulons travailler avec les maires pour régler ces problèmes en les accompagnant notamment sur des équipements. Il y a beaucoup de choses à faire ”, détaille Adrien Rubagotti.

Plus globalement, “nous œuvrerons pour que nos villes et villages ne soient pas des zones dortoirs et que les services publics, les commerces de proximité, les PME-PMI puissent s’y développer.”

Comment va se dérouler cette campagne dont les meetings devraient être absents ? “Nous bénéficions d’une force : nos militants. Notre campagne sera une campagne de proximité. Nous irons avec eux faire du porte-à-porte dans chaque commune, sur les marchés, quartier par quartier…”

La liste RN avait rassemblé lors du dernier scrutin en 2017, 45 % des voix au deuxième tour. Quelles chances de l’emporter se donne cette fois le candidat du Rassemblement National ?

“Elles sont importantes car la configuration est différente. Nous avons bon espoir : il n’y aura pas de candidat de “Debout la France” de Dupont-Aignan et avec la candidature de Martine Faïta qui est avant tout centriste et fait une politique de Gauche sur sa commune ; et une seule liste à Gauche qui de surcroît a fait alliance avec l’Extrême-Gauche, il apparaît bien que nous représentons, au RN la seule liste véritablement de Droite dans cette élection…”

Photo : le binôme Adrien Rubagotti/Andréa Villechalane