Du nouveau dans le cadre des élections municipales à Vienne des 15 et 22 mars prochains.

Après le changement de pied du Rassemblement National qui retire son soutien à la liste de François Siebert, ce sont les Verts viennois qui avaient envisagé un moment de faire une liste avec les Insoumis et qui finalement rejoignent la liste de gauche.

Les négociations avaient été engagées depuis plusieurs mois, elles ont abouti.

Le groupe local Isère rhodanienne d’« Europe Ecologie les Verts » annonce ainsi « soutenir la liste Vienne Citoyenne d’Erwann Binet. »

« Il n’y aura pas de militants encartés EELV dans la liste Vienne Citoyenne », précise néanmoins Erwann Binet.

L’explication est prosaïque : provenant non seulement de Vienne, mais de la région viennoise les Verts ont peu de militants éligibles, ou alors plus intéressés par le combat associatif que politique.

En tout cas, en quelques jours, la liste de gauche « Vienne Citoyenne » menée par Erwann Binet et soutenue par le PS a engrangé le soutien du Parti Communiste, avec présence, là, de militants encartés sur la liste en voie de finition ; et donc désormais des Verts.

Pour Erwann Binet, « évidemment, c’est une bonne nouvelle. C’est rassemblée que la gauche est forte. Cela va nous permettre d’accentuer la dynamique que nous sentons monter jour après jour. »

Les Verts expliquent les raisons de leur soutien : « Nous avons été particulièrement sensibles aux objectifs et moyens envisagés concernant les transports en commun : la gratuité est défendue par les écologistes viennois depuis 2008. L’implication des citoyens dans l’amélioration du dispositif nous est essentielle. Nous avons demandé à ce sujet que soit étudiée la faisabilité de moyens de transports innovants (câble, fluvial…) pour notre territoire dont les contraintes sont extrêmement fortes. »

Et de conclure : « Nous avons demandé à Erwann Binet un engagement à développer la vie démocratique au niveau de l’agglomération Vienne-Condrieu qui regroupe aujourd’hui des compétences innombrables sans contrôle citoyen. Nous pensons que c’est à ce niveau que doit se créer un Conseil des Jeunes. »