L’annonce de sa candidature était attendue. Depuis ce mercredi 4 septembre, elle est confirmée.

Erwann Binet se lance dans la bataille des municipales à Vienne pour conquérir le siège de premier magistrat détenu par Thierry Kovacs, parti, lui, déjà depuis bien longtemps en campagne.

Lors de l’annonce officielle de sa candidature, Erwann Binet était entouré de conseillers municipaux d’opposition : Jacques Thoizet, candidat en 2014, Dominique Roux, conseillère régionale, et Jean-François Merle.

Erwann Binet est soutenu-ce n’est pas une surprise- par le Parti Socialiste « qui a encore une importante force militante », précise-t-il.

Dès demain, l’explication de cette démarche de candidature se retrouvera sur le compte Facebook du candidat, tandis que des militants commenceront à distribuer des tracts en ville.

Erwann Binet « veut rassembler de la façon la plus large possible » ; mais précise-t-il aussitôt « sans faire de tractations avec d’autres formations politiques. »
« Je veux rassembler le plus grand nombre de citoyens sur les valeurs qui sont les nôtres », ajoute-t-il.

Trois grandes thématiques vont servir de soubassement à cette campagne électorale : l’environnement, bien sûr ; mais aussitôt derrière, « la démocratie citoyenne ».

Une démarche qu’Erwann Binet pratique au quotidien puisque, comme fonctionnaire de la mairie de Vaulx-en-Velin, il est en effet chef de service de « la démocratie participative »  de cette ville de l’Est lyonnais.

Le candidat de gauche précise : « C’est devenu une exigence : il faut changer la gouvernance de Vienne qui avec le maire actuel est devenue autocratique ». Et de préciser : « A Vienne, les citoyens ne sont pas écoutés : la ville ne leur donne jamais la parole. Rien ne peut se faire sans remonter jusqu’au bureau du maire ». Et de lancer : « Il y a un vrai travail à faire en matière de démocratie participative, c’est un projet très enthousiasmant. »

Dernier axe fort de la campagne : « que Vienne retrouve son attractivité : la fermeture de trois classes en cette rentrée scolaire est symptomatique : la Ville est en train de décrocher », dénonce Erwann Binet.

Il précise : « Vienne souffre comme beaucoup de villes périphériques du phénomène métropolitain, mais il y a des outils qu’utilisent déjà avec succès d’autres villes pour lutter contre cette perte d’attractivité. il faut seulement les mettre en œuvre ! »

Erwann Binet détaillera ce projet le mercredi 18 septembre lors d’un premier meeting à la salle des fêtes de Vienne « qui se déroulera en présence de la centaine de Viennois, responsables d’associations, citoyens et spécialistes qui ont travaillé pendant un an sur le projet ».

0n peut le constater : la campagne électorale est officiellement ouverte depuis le 1er septembre. A Vienne, elle est manifestement désormais bien lancée…