Aucun doute, le concept de « Vienn’a table » a séduit en ce samedi 16 septembre, 1er jour des Journées Européennes du Patrimoine.

Toutes les réservations proposées étaient complètes, soit pas moins de 220 participants pour ce pendant urbain de la Via Gusta, ce restaurant de 6 km situé sur la Via Rhôna, le long du Rhône dont c’était en mai dernier la deuxième édition.

L’idée, vivre-vienne vous l’a déjà décrite : sur une initiative de l’Amicale des hôteliers, cafetiers restaurateurs de Vienne (HCR), en partenariat avec l’Office du Tourisme, il s’agissait de faire en sorte que l’on puisse découvrir le savoir-faire des restaurateurs viennois tout en arpentant les lieux patrimoniaux de la cité antique.

On part donc avec un plan en main remis au départ. Sur ce plan, douze restaurants du centre de Vienne étaient au menu de cette 1ère édition (voir liste ci-dessous).

En s’arrêtant à chacun d’eux, pour 35 euros, on pouvait déguster soit un mini-plat, soit une bouchée représentant « le plat signature » dudit restaurant, bref, une manière pour chacun des établissements partie prenante de cette opération culinaire, d’afficher leur personnalité : tel est le principe original de Vienn’a table.

Les participants de ce marathon gastronomique ont ainsi notamment pu déguster un mini plat de poulpe à la galicienne, d’un mini rodizio (pain à l’ail surmonté de saucisse toscane grillée et d’une picanha de bœuf black angus) ; voire encore d’un gaspacho de tomate ; ou encore de mini-criques ; d’un tataki de thon ou encore d’un trio de quinoa au citron confit mitron confit pour finir avec un café gourmand, etc.

D’un coup d’œil (accueil) et d’un coup de langue, on pouvait ainsi en quelques minutes se faire une idée assez précise de la qualité d’un restaurant en se disant que l’on y reviendra pour un vrai menu, .. ou pas…

Car ce marathon gastronomique d’une durée moyenne de trois heures a constitué une superbe vitrine pour les établissements les plus nombreux qui ont joué le jeu à fond et moins pour d’autres, un peu décevants, qui n’ont peut-être pas pris suffisamment au sérieux l’enjeu ; mais telle était la règle du jeu !

Relativisons : il s’agissait d’une première édition, il y a donc des améliorations à apporter pour la prochaine : proposer peut-être plus de variétés dans les propositions culinaires où l’on notait beaucoup (trop ?) de poissons, mais aussi des endroits où l’on puisse s’asseoir car manger debout pendant trois heures finit par user…

Ainsi, la halte organisée pour la boisson, dans les jardins de Cybèle avec un vin de Vitis Vienna du vignoble Avallet aurait mérité un véritable petit bistrot éphémère avec tables et parasols.

A l’arrivée, notre préférence est allée au Picanha de la rue Molière, cette churascarria brésilienne (restaurant consacré à la viande grillée) installée depuis peu à Vienne qui a pu traduire en un mini-plat la quintessense de son offre avec accueil chaleureux à la brésilienne…

(*) Au p’tit bouchon, Apéri’Klub, Picanha, la Loge, Bistrot 17, ô Bievva, Une fille en cuisine, Le comptoir des criques, Le Chaton, Chez nous, Mama Trotter et le Bar du Rocher.