En lançant à Vienne le 1er Festival de Street-Art, Michel Fily, président de l’association “Urban street-art urbain” savait qu’il s’engageait dans une aventure difficile, mais pas à ce point !

“Nous avons tout eu !”, exclame-t-il, en expliquant. “Il y a d’abord eu quelques jours avant que nos démarrions, l’obligation du pass sanitaire, puis les orages à répétition, un bout de canicule et enfin, le dernier soir, dimanche dernier à l’heure où nous commencions à démonter, des trombes d’eau !”

Dur, donc pour une manifestion de plein air qui s’est déroulée tous les week-ends de la mi-juillet à la mi-août au sein de l’ex-usine Gobba, d’Estressin à Vienne.

Preuve néanmoins que la greffe de ce nouveau Festival a pris : en huit journées, ce 1er Festival a drainé plus de mille personnes. “Il s’agit pour moitié de Viennois, mais pour l’autre moitié, des Grenoblois, des Lyonnais, beaucoup d’étrangers, des Allemands, Belges, Suisses, Néerlandais, etc.”, se félicite Michel Fily. La preuve que même au cœur de la saison estivale, les animations si elles offrent un vrai intérêt, attirent le public à Vienne.

Preuve que la greffe a pris “ les graffeurs ont vendu de nombreuses toiles”, se félicite Michel Fily.

Vu ce bilan positif, ce dernier l’assure : “Nous avons décidé de pérenniser le Festival : la prochaine édition aura lieu à la même période à l’été 2022, mais avec un horaire élargi : de 11 heures à 20 heures .”

S’agissant d’un art éphémère, les murs de l’ex-usine Gobba truffés de peintures seront recouverts de peinture blanche pour permettre à nouveau aux graffeurs de s’exprimer.

Il y aura une deuxième édition, donc, mais le président de l’association de graffeurs compte aussi mettre en place des animations en cours d’année. Un livre agrémenté de nombreuses photos prises pendant le Festival devrait permettre de conserver le souvenir de cette première édition, une rencontre devrait marquer au printemps sa sortie ; des projets ont été évoqués avec la MJC de Vienne, d’autres communes de l’Agglo seraient désireuses de participer à des animations, etc.

“Nous souhaiterions aussi monter une exposition à l’espace d’art contemporain de Vienne, la Halle des Bouchers”, ajoute Michel Fily.

Bref, après le Jazz, Vienne semble avoir trouvé cet été une nouvel corde à son arc culturel…