Retombée quelque peu inattendue : un enseignant dans un lycée, âgé de 48 ans s’est fait prendre sur le fait alors qu’il taguait avec de la peinture noire ce slogan à l’encontre de la députée Renaissance de la 8ème circonscription : « 49.3 ABADIE VENDUE » (photo).

En fait, c’est un équipage de la gendarmerie qui a aperçu le tagueur en action sur un mur de l’Institution Robin situé sur les quais du Rhône, raconte notre confrère Le Dauphiné Libéré.

Comme le veut la procédure, les gendarmes ont remis l’homme dans les mains des policiers du commissariat de Vienne, non loin de là.

Les enquêteurs ont pu constater qu’il était par ailleurs l’auteur d’autres tags similaires en ville concernant là encore la réforme des retraites.

Pas de garde à vue à son encontre, mais taguer sur les murs constituant un délit, l’homme sera convoqué au tribunal judiciaire de Vienne à la rentrée de septembre. Il aura d’ici là le temps de peaufiner sa défense…

Selon l’article 322-1 du code pénal « le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ainsi que le mobilier urbain est puni de 3 750 € d’amende et d’une peine de travail d’intérêt général lorsqu’il n’en est résulté qu’un dommage léger ».

Et cela peut aller jusqu’à la prison, en cas de dommage important…

Photo-Le tag « 49.3 Abadie vendue » sur le mur de Robin à Vienne reste encore visible, même s’il a été effacé aux trois-quarts.